Son élection a fait trembler une partie du monde. Certains se sont réjouis de la victoire de Donald Trump sur Hillary Clinton. D'autres beaucoup moins. Dans tous les cas, un chamboulement international était attendu, puisque le 45e président des États-Unis avait prévenu des changements qu'il souhaitait opérer sur la scène internationale pendant sa campagne. Et il a tenu beaucoup de ses promesses.
Dans le mois de son arrivée officielle à la Maison Blanche, le 20 janvier 2017, il décide de se retirer du Partenariat transpacifique, signé en 2015 par 12 pays des régions Asie-Pacifique et Amérique, à l'exclusion de la Chine. Ce partenariat commercial est "un désastre potentiel pour notre pays", avait commenté le chef d'État. Un accord qui représentait 40% de l'économie mondiale, et qu'il a quitté afin, selon lui, de faire passer "l'Amérique d'abord". Ce pacte concerne de nombreux pays comme l'Australie, le Chili, le Japon, Singapour...
L'Amérique de Trump commence dès début 2017 à s'isoler du reste du monde. Et ce n'est pas fini. Quelques semaines plus tard, le 1er juin, c'est au tour du climat d'en prendre un coup avec l'annonce du retrait des États-Unis de l'Accord de Paris.
Célébré en grandes pompes par le gouvernement de François Hollande en décembre 2015 à l'issue de la COP 21, avec près de 200 pays concernés, l'Accord de Paris sur le climat perd l'un de ses plus gros signataires, même si le retrait ne sera effectif qu'en 2020. Vient ensuite son retrait de l'UNESCO, Donald Trump considérant l'organisation comme trop anti-Israël.
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Des premiers mois de présidence bien remplis. Mais Donald Trump, avec sa politique des gros sabots, n'a pas fini de se faire des ennemis sur la planète. Son décret anti-immigration, ou "Muslim Ban", a vivement fait réagir dans le monde arabo-musulman. Surtout les pays concernés : Syrie, Libye, Iran, Soudan, Somalie et Yémen.
Mais la mesure qui va déclencher les plus vives réactions dans le monde arabo-musulman, c'est sa prise de décision sur Jérusalem. En décembre 2017, l'ancien magna de l'immobilier a fait bondir les différents chefs d'État en décidant de reconnaître Jérusalem comme la capitale d'Israël, à la place de Tel Aviv.
La Palestine, évidemment, mais aussi les pays de la Ligue arabe (Liban, Syrie, Arabie saoudite, Égypte, Irak, Yémen, Maroc, Tunisie, Koweit...) et ceux de l'Organisation de coopération islamique (Afghanistan, Indonésie, Malaisie, Sénégal, Somalie, Niger, Maroc...) se sont soulevés pour condamner cette position. Même le Pape avait tenté de raisonner le président américain.
L'Esplanade des mosquées à Jérusalem est aussi un lieu saint de l'islam. Le Hamas a menacé de représailles. À moyen terme, cela peut déstabiliser les pays voisins. La Jordanie, par exemple, car le roi est le protecteur de cette Esplanade des mosquées. Il y a aussi le Liban. Et que va faire l'Iran avec le Hezbollah ?
À long terme, les États-Unis ne sont plus dans une position d'être des médiateurs pour une paix négociée entre Israéliens et Palestiniens
L'Iran n'est pas non plus un fan du successeur de Barack Obama. Alors que ce dernier était parvenu à réchauffer les relations entre les deux pays, Donald Trump a jeté un vent glacial en annonçant sa volonté de se retirer de l'accord sur le nucléaire iranien. Et même si Emmanuel Macron a tenté de l'en dissuader, le président américain semble impossible à raisonner.
Donald Trump vient de donner jusqu'au printemps aux Européens pour l'aider à combattre les "activités déstabilisatrices" de sa bête noire, faute de quoi il passera de la parole aux actes.
Corée du Nord et États-Unis n'ont jamais non plus été alliés. Face aux ambitions nucléaires nord-coréennes, principal défi international aux yeux de Washington, la stratégie est de convaincre le monde de pousser Pyongyang au dialogue par des sanctions draconiennes.
Mais les tensions entre les deux États sont montées de plusieurs crans cette année, à coups de déclarations provocatrices des deux côtés : du "plus gros bouton" de l'arme nucléaire au physique du dictateur nord coréen, Donald Trump s'est fait un ennemi juré en lui promettant "le feu et la colère". Tout cela via Twitter.
Mais ces menaces verbales font craindre dans le monde une escalade des tensions jusqu'au déclenchement d'une guerre nucléaire.
Dès son entrée en campagne, Donald Trump s'était déjà fait un pays ennemi et pourtant voisin : le Mexique. Dans son discours annonçant le 16 juin 2015 son entrée en campagne, le futur président avait stigmatisé les "violeurs" soi-disant envoyés par le pays frontalier.
Pour empêcher cette invasion, le candidat avait alors promis la construction d'un mur qui serait entièrement financé par Mexico. De quoi se faire pardonner par Enrique Peña Nieto, le président mexicain. Ses propos racistes vis-à-vis des étrangers ne participent pas à sa popularité mondiale.
Même s'il s'en défend, les sorties stigmatisantes de Donald Trump sur une ou plusieurs populations sont fréquentes. "Je ne suis pas raciste. Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée", promet-il devant les journalistes après avoir traité de "pays de merde" des pays d'Afrique, Haïti et le Salvador. "Pourquoi est-ce que toutes ces personnes issues de pays de merde viennent ici ?", aurait-il demandé lors d'une réunion avec des parlementaires.
À la suite de cette dernière déclaration, il a déclenché la colère de tout le continent africain. À laquelle s'ajoutent celle du monde arabo-musulman, l'inquiétude de l'Europe, la distance avec la Russie, la haine de la Corée du Nord et de l'Iran... Le tout en un an. Une première.
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