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COP21 : ce qui a changé depuis l'Accord de Paris sur le climat

Les candidats à la présidentielle n'en ont pas parlé pendant la campagne électorale, mais le climat se réchauffe toujours.

La COP21 s'est tenue au Bourget fin 2015

Crédit : AFP / Loïc Venance

COP21 : ce qui a changé depuis l'Accord de Paris sur le climat

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COP21 : ce qui a changé depuis l'Accord de Paris sur le climat

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Virginie Garin & Loïc Farge

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Depuis lundi 8 mai, les 196 pays signataires de l'Accord de Paris sur le climat sont réunis à nouveau Bonn, en Allemagne, pour concrétiser leurs promesses. Depuis décembre 2015, date du sommet de Paris, qu'est-ce qui a changé ? D'abord la situation a empiré : 2016 a été l'année la plus chaude jamais enregistrée. En Arctique, la banquise a rarement fondu autant. Ensuite Donald Trump, depuis six mois, menace de sortir de l'Accord de Paris. Il se prononcera dans quelques jours et pourrait finalement y renoncer. Car aux États-Unis, beaucoup d'entreprises et d'États font pression sur le président pour qu'il comprenne que c'est un sujet sérieux, y compris sa propre fille Ivanka qui se passionne pour le climat.

Sur le terrain, les pays ont commencé à mettre en œuvre leur promesses. Une partie du monde avance. La Chine en premier, qui ferme ses centrales à charbon et investit dans les énergies vertes. En 2016 quand même, il y a eu un signe positif : les émissions de gaz carbonique (le principal gaz qui réchauffe le climat) ont arrêté d'augmenter. C'est grâce à la Chine, qui a moins pollué. L'Inde aussi a annoncé qu'elle voulait 100% de voitures électriques en 2030.

Déjà, 144 pays ont ratifié l'Accord de Paris. Cette semaine a Bonn, ils vont définir des règles plus précises : comment quantifier les promesses, comment les contrôler ? Il s'agit aussi de préparer la COP23, en novembre, qui sera présidée cette année par les Îles Fidji. Il n'y a pas assez d'hôtels là-bas, donc elle se fera en Allemagne. Mais ce sera la Conférence des petites îles. "C'est leur dernière chance", a dit ce week-end le ministre des Maldives, sinon les États insulaires (il y en a 32) "seront un jour rayés de la carte".

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