Les incidents en marge des matchs de football se sont multipliés dans les stades depuis la reprise de la Ligue 1. Envahissement de terrain, mercredi 21 septembre à Angers où les supporters marseillais et angevins se sont
violemment affrontés. Mêmes scènes de bagarre lors de la rencontre entre Lens et Lille le week-end
juste avant. Mais aussi, lors de Nice - Marseille, où les joueurs avaient été
directement agressés.
Plusieurs hypothèses peuvent alors expliquer une telle flambée de violence. L'effet déconfinement. Pourtant, le problème est bien français. Rien de tel en Angleterre, en Allemagne ou encore en Espagne. Il y a aussi le volet financier, les clubs ont souffert pendant la
crise. Ils tentent alors d'économiser sur tous les postes, et aussi celui de la sécurité. Moins
de personnel, plus de débordements.
Les infrastructures sont également mises en cause. Pour l'Euro 2016 en France, il y avait des stades conviviaux, ouverts entre tribunes et sans filets de protection. Mais tous ces incidents pourraient-ils provoquer un retour en arrière...?
Le profil des ultras pose également question. Puisque des références extrémistes ont été faites avec des bras tendus. Y a-t-il l'émergence d'un nouvel hooliganisme ?
Pour lutter contre ce fléau, des solutions doivent impérativement être mises en place. Les sanctions collectives, ce sont l'inverse de la
politique engagée depuis 2016 qui était
dialogue et concertation avec les supporters, pour faire en
sorte que les clubs aient les moyens de filtrer les
bons, des mauvais élèves. Mais dans les faits, la ligue et les clubs hésitent à porter plaine et à écarter les fauteurs de trouble. Ils renvoient le plus
souvent la balle aux pouvoir publics.
Étienne - Nice ou encore Marseille-Lens pourraient s'avérer tendus. Mais il semblerait que les avis divergent. Pour OM-Lens, la préfecture des Bouches-du-Rhône, a confirmé que les supporters lensois pourraient bien être accueillis en toute sécurité. Dans le même temps, le club de Lens, lui, déconseille officiellement à ses supporters de se déplacer.
Pour limiter les débordements, il ne faut donc pas d'interdictions collectives, ni de dissolution
d'associations de supporters. En revanche, il faut de lourdes sanctions individuelles. Comme la récente peine requise contre un supporter niçois qui avait agressé
Dimitri Payet lors de Nice-OM. Celui-ci a écopé d'un an de prison dont 6 mois ferme et 5 ans
d'interdiction de stade.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte