Le PSG veut être désormais propriétaire de son stade, pour pouvoir développer son club et le business dérivé, qui est potentiellement considérable. Aujourd’hui, le Parc des Princes a deux défauts. Il appartient à la Ville de Paris qui ne veut pas le vendre, et il ne compte que 48.000 places, extensible éventuellement à 60.000 places, mais pas davantage compte tenu de l’environnement.
D’où les deux sites retenus pour la construction d’un futur stade, en région parisienne : Poissy, terrains de l’ancienne usine Peugeot, et Massy, bénéficiant l’un et l’autre de dizaines d’hectares et de nombreuses dessertes routières et ferroviaires.
La décision finale est attendue pour 2026 tandis que se profilent les études de faisabilité, sonder les abonnés et consulter les sponsors. Après, ce sera des années de procédures, et des années de construction pour un total de 1 milliard d’euros.
Il faudra d’abord, augmenter le nombre de places à vendre. La plupart des grands clubs européens, le Real Madrid, Arsenal et le Barça, disposent ou vont disposer d’arènes de 80.000, 90.000, voire 100.000 places.
Il y a aussi, au PSG, la réserve pour augmenter le nombre de spectateurs. Rien que pour les abonnés à 450 euros par an, il y a une liste d’attente de plus de 10.000 personnes. La récente finale de la coupe d’Europe s’est bien sûr jouée à guichets fermés. Même la cérémonie, le lendemain, a fait le plein en quelques heures ! Mais le futur stade ne sera pas seulement un stade.
Au-delà de l’arène elle-même, c’est une sorte de parc d’attractions que le club de foot veut construire. Avec des hôtels, des restaurants, des magasins, des franchises de produits dérivés et pourquoi pas un musée. C’est une stratégie de business : il s’agit d’augmenter ce qu’on appelle "l’expérience PSG", avant et après le match, et de décliner la marque sur toute une série de produits dérivés, y compris les vêtements de ville.
Il faut bien avoir présent à l’esprit que cette marque a un impact et une notoriété qui la situe parmi les premières en Europe, tous secteurs confondus, elle a par exemple 220 millions de followers sur les réseaux sociaux, avec une base de fans sensiblement plus jeunes que ses rivaux. Cette stratégie est une façon pour le club de compenser le faible niveau des droits TV en France, qui n’a rien à voir avec celui de nos voisins.
Sur la saison précédente, cela représentait 800 millions d’euros, dont près de 300 pour le sponsoring, 170 pour la vente des billets et 180 pour les droits de retransmission TV. Ce sera davantage pour la saison qui se termine, car la victoire contre les Italiens devrait rapporter au moins 200 millions d’euros, selon les calculs du journal L'Equipe.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte