C'est un débat sans fin : pour ou contre l'assistance vidéo. Censée réduire les injustices, la "VAR" (pour l'arbitre assistant vidéo) n'évite pas les polémiques. Avant, on parlait d'"erreur humaine". Aujourd'hui, les polémiques continuent d'exister mais on se réfugie derrière l'interprétation de l'arbitre après le visionnage des images.
Dimanche 17 avril au soir, deux exemples semblent avoir pénalisé l'Olympique de Marseille face au Paris Saint-Germain. À la 85e minute, William Saliba a repris un coup franc de Dimitri Payet. Mais le but a été annulé pour deux centimètres de son humérus droit signalés hors-jeu sans savoir si le départ du ballon a été donné dans le 100e de seconde (comme la règle le veut).
Dès la 45e minute, action la plus litigieuse, le ballon a percuté la cuisse, puis involontairement le coude du Marseillais Rongier. L'arbitre ne bronche pas avant d'être sollicité par la cellule visionnage et de revenir sur sa décision.
"On peut parler des penalties, de football... Ça, ce n'est pas du football", dénonce à l'issue de la rencontre, le président marseillais Pablo Longoria. De son côté, le commentateur Thierry Henry "ne sait pas s'ils ont l'image (du rebond sur) la cuisse d'abord, puis sur la main". "S'il a cette image, il est difficile de dire qu'il n'y a pas main. S'il a l'autre, c'est un autre débat."
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