En Direct
1 min de lecture
PSG : Laurent Blanc, le malaise
DÉCRYPTAGE - Partie de poker menteur entre l'entraîneur et les dirigeants parisiens, après les deux défaites consécutives à Chelsea puis Lyon. Les négociations ont déjà été crispées ces derniers mois. Désormais, tout semble pouvoir arriver.
Lautrent Blanc, entraîneur du PSG, le 13 avril 2014
Crédit : AFP/P.Desmazes
Il y a pour le moins un malaise quand Laurent Blanc repousse par deux fois sa réponse à une proposition de prolongation de contrat. D'abord, après le quart de finale retour de Ligue des champions à Chelsea, finalement perdu. Puis désormais après la finale de la Coupe de la Ligue, samedi 19 avril au Stade de France face à Lyon.
L'objectif sportif comme priorité
L'entraîneur du PSG joue la montre pour rester concentré, dit-il, sur l'objectif sportif : "On n'a pas mis tout en œuvre depuis le début du championnat pour parler, discuter, négocier un contrat, ou pas d'ailleurs. On va attendre", a-t-il déclaré samedi en conférence de presse, à la veille de la défaite à Lyon, la 2e de la saison en L1, la 5e toutes compétitions confondues.
La Champion's League, ça ne se gagne pas comme ça
Laurent Blanc, entraîneur du PSG
L'hypothèse d'une séparation est donc évoquée par Laurent Blanc, qui contredit également sa direction quand celle-ci projette une victoire en Ligue des champions avant 2018 : "La Champion's League, ça ne se gagne pas comme ça, assure le technicien parisien. Oui, le club a les moyens de la gagner. Oui, il aura certainement les moyens de la gagner dans le futur, dans un futur assez proche. Mais ce n'est pas dit qu'il la gagne. Croyez-moi, ceux qui pensent que l'on peut programmer une victoire en Champion's League, je pense qu'ils font faux bond".
Comme un air de déjà vu avec les Bleus
Ces signes de crispation nouveaux ne sont pas sans rappeler la fin de son aventure de sélectionneur en équipe de France, quand Laurent Blanc avait repoussé une prolongation de contrat avant le coup d'envoi de l'Euro 2012, avant de quitter les Bleus après la compétition, à l'issue de l'élimination en quarts de finale face à l'Espagne.