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PSG : l'élimination à Marseille, le pire scénario pour aborder un mois de folie
DÉCRYPTAGE - Battu par l'OM six jours avant le 8e de finale aller de Ligue des champions face au Bayern, le PSG est atone, vite bousculé et l’effectif apparaît chaque jour un peu plus mal fagoté.
Sergio Ramos et Neymar avec le PSG à Marseille le 8 février 2023
Crédit : NICOLAS TUCAT / AFP
C'est une première depuis le 27 novembre 2011 : plus de 11 ans après un succès 3-0 en Ligue 1, l'OM a renoué avec la victoire face au PSG sur sa pelouse du stade Vélodrome, mercredi 8 février (2-1). C'était cette fois en 8es de finale de Coupe de France. À six jours de son 8e de finale aller de Ligue des champions face au Bayern Munich au Parc des Princes, Paris s'est retrouvé dépassé.
Avant de se frotter à l'ogre bavarois, sans doute sans Kylian Mbappé, le Paris Saint-Germain va se rendre à Monaco samedi 11 février (17h) pour le compte de la 23e journée de L1. 4e à 10 longueurs du leader, le club de la Principauté n'a plus perdu en championnat depuis sept rencontres (cinq succès, deux nuls). Quel sera l’impact psychologique de cette désillusion à Marseille pour les hommes de Christophe Galtier ?
Les joueurs semblent sans capacité de rebond, et l'entraîneur multiplie les mises en garde sur le contenu des matchs, sans réel effet sur son groupe. Et pour la deuxième saison de suite, Paris est éliminé dès les 8es de finale de la Coupe de France (par Nice l'an passé, aux tirs au but). Cela fait tâche pour un club dont le budget approche les 700 millions d’euros. Mais cette équipe est atone, vite bousculée, et l’effectif apparaît chaque jour un peu plus mal fagoté.
Gros caillou dans la chaussure
Avant le succès marseillais de ce mercredi 8 février, il n'y en avait eu qu'un seul en près de 12 ans, le 13 septembre 2020 (3e journée de L1, 1-0 pour l'OM dans un Parc des Princes à huis clos en raison de la pandémie de Covid). De Unai Emery à Mauricio Pochettino en passant par Thomas Tuchel, tous les précédents coachs parisiens avaient compris l’importance de ces confrontations pour s’acheter de la tranquillité.
C’est une pierre dans le jardin de Galtier, et un gros caillou dans la chaussure avant les échéances décisives à venir, jusqu’au 8e de finale retour contre le Bayern le mercredi 8 mars.
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