La journée d'hommage à Diego Maradona, jusqu'à sa mise en terre lors d'une cérémonie familiale privée dans un cimetière de Buenos Aires, a été à la hauteur des sentiments exacerbés suscités par l'icône du football argentin : outrancière et emplie de passion, avec des milliers de fans éplorés désireux d'adresser leur dernier adieu.
Une longue file de milliers de supporters a commencé à serpenter dès l'aube autour de l'historique Place de Mai dans l'espoir d'entrer dans la "Casa Rosada", le siège de la présidence argentine où était organisée une chapelle ardente. Un énorme ruban noir ornait l'entrée du bâtiment de pierre rose, dont les drapeaux étaient en berne en signe de deuil national décrété pour trois jours.
Mais tous n'ont pas pu s'incliner devant le cercueil fermé contenant la dépouille de la légende du football, recouvert du drapeau argentin et des divers maillots des équipes pour lesquelles Maradona a joué, notamment ceux de la sélection argentine et de Boca Juniors floqués du mythique numéro 10.
Plusieurs incidents sont venus ternir ce moment de recueil. Le cercueil a dû notamment être déplacé, selon une source gouvernementale, des supporters déchaînés ayant envahi la cour de la présidence. Des échauffourées ont par ailleurs éclaté à plusieurs reprises dans les rues adjacentes avec la police qui a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes en échange de projectiles en tout genre.
Après ces moments de confusion, le cortège funéraire s'est élancé vers le cimetière Jardin Bella Vista, en périphérie de Buenos Aires, salué tout du long de milliers d'autres personnes sur le bord des routes. Un service religieux dans l'intimité familiale a été donné avant que Maradona ne soit mis en terre dans un caveau familial aux côtés de ses parents.
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