Un peu moins impressionnant que la saison passée, le marché des transferts a quand même son lot de surprises. L'Olympique de Marseille a par exemple déboursé 35 millions d'euros pour Igor Paixão, joueur le plus cher de l'histoire du club olympien. L'été a aussi été marqué par l'arrivée de plusieurs champions du monde 2018 en France.
D'un point de vue sportif, ce sont des paris un peu risqués. On ne sait pas dans quelle forme physique est Olivier Giroud à 38 ans, après son passage à Los Angeles. Est-ce que Paul Pogba a le même volume de jeu après plusieurs années passées loin des pelouses ? Florian Thauvin, lui, sort d'une belle saison en Italie. Mais leur retour en Ligue 1 ne passe pas inaperçu et c'est bien ce que recherchent ces clubs.
"Ce sont des recrutements assez malins finalement, parce qu'ils ne coûtent pas trop cher. Et ça va donner une attractivité marketing, une attractivité en termes de communication au club. Donc c'est plutôt malin. Ils n'ont pas cassé la tirelire. De toute façon, ils ne peuvent pas dans le contexte actuel. Et ça va attirer l'attention sur eux", estime Virgile Caillet, expert en économie du sport.
C'est avant tout un coup marketing. Ils vont vendre des maillots, amener des curieux au stade. Et s'ils sont bons sur le terrain, c'est tant mieux. Leurs transferts ne coûtent rien ou pas grand-chose. Leurs salaires sont aussi plutôt bas, négociés en fonction de leurs performances et des matchs joués.
Cela reste un mercato à deux, voire trois vitesses. Il y a les clubs du haut du tableau et puis les autres car les clubs de Ligue 1 font face à de terribles problèmes financiers. Pour ces clubs de milieu ou bas de tableau de Ligue 1, Angers, Auxerre, Metz, Lorient par exemple, le mercato est presque à l'arrêt.
"Vous avez l'immense majorité des clubs de Ligue 1, les deux tiers, qui sont confrontés à des terribles difficultés économiques liées évidemment à la défaillance sur les droits de télé. Bien entendu, ces clubs-là sont obligés d'être extrêmement vigilants, malins dans leur recrutement. C'est pour ça qu'aujourd'hui, on est face à un mercato qui avance gentiment, pas de gros coups et probablement qu'il y aura une accélération dans les semaines qui viennent", indique Virgile Caillet au micro de RTL.
40% des revenus de ces clubs sont basés sur les droits télé. C'est pourquoi ils ont en ce moment des oursins dans les poches. Ils attendent la bonne affaire dans les derniers jours ou les toutes dernières heures du mercato.
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