Marseille-Lens : l'OM s'enfonce dans la crise, Villas-Boas prêt à partir

"Vous êtes dégueulasses", "Vous nous faîtes honte", "Mouillez le maillot ou cassez-vous"... Le stade Vélodrome était toujours vide de spectateurs en raison de la pandémie de coronavirus, mercredi 20 janvier pour la réception de Lens, mais des supporters avaient pu déployer en amont de la rencontre des banderoles à l'intention de leurs joueurs, comme une bronca sans le son.

Mais rien n'y a fait, ni ces messages, ni la colère de l'entraîneur André Villas-Boas quatre jours plus tôt après la défait à domicile, déjà, contre Nîmes (1-2), ni la mise au point du président Jacques-Henri Eyraud : l'OM (6e) s'est encore incliné lors de ce match en retard de la 9e journée de Ligue 1 (0-1). Lens grimpe à la 7e place, à une longueur des Phocéens, qui grillent un de leurs deux jokers avec un autre match en retard encore à disputer contre Nice (14e).

Avec une seule victoire lors des sept dernières journées (deux nuls et quatre défaites), contre Montpellier début janvier, l'OM reste à 8 points du podium avant de s'attaquer à un calendrier compliqué sur le papier. "Monaco, Rennes, Paris Saint-Germain, Lyon, égrène le coach portugais en évoquant les quatre gros adversaires à venir d'ici au 28 février. Je ne pense pas que c'est mort, mais oui c'est un gros ralentissement".

Je suis disponible totalement pour la direction

André Villas-Boas

Surtout, "AVB" est prêt à rendre son tablier. "Je suis disponible totalement pour la direction. J'ai mis ma place à leur disposition la semaine dernière. Ça c'est pas un problème (...) Je ne suis pas ici pour être un obstacle. Si je suis le responsable, je suis à disposition de la direction", a répété l'homme de 43 ans, en poste depuis mai 2019. Mais Villas-Boas l'assure : il est tout de même concentré sur le prochain match, samedi 23 janvier (21h) à Monaco (4e). 

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