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Luca Zidane, le 15 octobre
Crédit : APP / NurPhoto / NurPhoto via AFP
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Luca Zidane a été titulaire, mardi 14 octobre, avec l'équipe d'Algérie. C'est la même mâchoire carrée, la même timidité et le même regard perçant que son père qui se présentent au micro des journalistes algériens : "C'est mon pays, le pays d'origine de mes grands-parents et je donnerai tout pour l'Algérie, pour mon pays et c'est une fierté d'être ici. Toute la famille est fière de moi et ils sont derrière moi dans tous mes choix."
Il a vu le jour à Marseille, comme son père, qui a remporté deux mois plus tard la Coupe du monde 98, qu'il ballotera au gré de ses transferts à Turin, à Madrid, et lui transmettra son amour du ballon rond, comme le raconte Luca Zidane dans une de ses rares interviews au média Carré : "On a eu l'exemple de notre papa qui a fait que peut-être on aime vraiment ce sport. À la maison, on a tous la même passion. À part ma mère qui est, des fois, un peu dégoûtée de toujours regarder du foot ou parler de foot."
Dans le jardin des Zidane, Luca est bizuté par son grand frère de trois ans son aîné, qui préfère le voir aller au cage. Il est bon, alors il y reste. Il est formé sur la pelouse du Real Madrid, où son père est devenu une légende. Pas facile de grandir dans l'ombre d'un père qui a illuminé de son talent la planète football. L'obligation d'en faire deux fois plus que les autres, lui le "pistonné" comme s'amusait à le surnommer ses adversaires. Le sentiment d'avoir une cible dans le dos en permanence. En l'occurrence, un nom sur son maillot qu'il a demandé à effacer il y a quelques années, demandant à ses équipes de le floquer sobrement d'un "Luca".
Le père, de toute façon, n'est jamais très loin. "Il n'a jamais trop fait l'entraîneur. En plus, il te donnait des conseils sur les valeurs que tu devais avoir. C'était trois choses. C'était le travail, respecter tout le monde et vraiment croire en ce que tu fais et croire en tes rêves." Aujourd'hui, Luca est joueur professionnel, à Grenade, en deuxième division espagnole. En 2015, Luca était devenu champion d'Europe avec l'équipe de France des moins de 17 ans.
Il a donc rejoint les Fennecs, son équipe de cœur, un pays que son grand-père a quitté il y a 72 ans. Ce n'est pas un coup de tête, peut-être cette envie lancinante d'écrire sa propre histoire, loin du père. Zizou, qui au micro de Canal+, dit n'avoir jamais interféré dans les décisions prises par ses enfants : "Je ne les ai jamais poussés, je n'ai jamais donné trop de conseils dans le sens où il faut faire ça, il ne faut pas faire ça. J'étais là pour soutenir, quand ils voulaient parler, j'étais là, comme un père. Je suis content des quatre garçons que j'ai et de ce qu'ils sont."
Oublions le fait que Luca a encaissé un but à la sixième minute. Celui que la famille Zidane appelle "le fou" efface la plus grande crainte de son père, celle de devenir un petit con. Il est gardien, footballeur professionnel, comme le benjamin de la famille. Elyas Zidane joue ce mercredi, cette fois-ci pour la France, une demi-finale de Coupe du monde des moins de 20 ans.
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