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Kylian Mbappé lors de la conférence de presse de veille de match de l'équipe de France contre l'Ukraine, le 12 novembre 2025.
Crédit : Franck FIFE / AFP
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"Tout le monde sait à quel point demain est une journée spéciale, pas dans le bon sens du terme." C'est par ces mots, prononcés en préambule au nom de l'équipe de France, que Kylian Mbappé a débuté sa conférence de presse ce mercredi 12 novembre, à la veille d'un France-Ukraine marqué par les commémorations des dix ans des attentats du 13 novembre.
"On voulait avoir une pensée pour toutes les personnes qui ont perdu leurs proches, qui ont pu être touchées, blessées, mentalement ou physiquement. On va essayer de rendre hommage à toutes ces personnes demain, que ce soit pendant la journée et pendant le match, en essayant de mettre des sourires sur le visage des gens qui vont venir au stade", a promis le capitaine tricolore.
"On veut faire comprendre aux Français que malgré le fait qu'une qualification à la Coupe du monde se joue, il y a des choses bien plus importantes. La commémoration de cette journée, malheureusement historique, en fait partie. On est pas déconnectés de ça", a-t-il ajouté, avant cette avant-dernière rencontre des éliminatoires pour le Mondial 2026 en Amérique du Nord. Les hommes de Didier Deschamps n'ont besoin que d'une victoire au Parc des Princes pour composter leur billet.
"On ne va pas rendre les Français encore plus malheureux : pour nous il n'y qu'une seule option, c'est la victoire", a rappelé Kylian Mbappé, espérant "faire passer la journée la moins difficile possible à ces personnes touchées".
Le joueur du Real Madrid est également revenu sur sa soirée du 13 novembre 2015, alors qu'il évoluait à Monaco. "Je regardais le match comme tout le monde", rejoue-t-il, en référence au France-Allemagne endeuillé au stade de France.
"Il y a eu la peur parce que c'était à côté de chez moi, mes parents étaient toujours à Bondy à l'époque, détaille l'attaquant. On ne sait pas ce qui se passe, on appelle les proches, on voit les atrocités. On est obligé d'avoir cette compassion, cette tristesse et on était pressé que cela s'arrête. Jouer dix ans après, c'est spécial."
De son côté, Didier Deschamps, qui a déjà déclaré qu'il aurait préféré ne pas jouer à cette date, a concédé avoir "un peu de mal à m'exprimer là-dessus, plus par retenue". "On a un
devoir de mémoire et une compassion à avoir pour toutes ses familles qui
ont perdu des êtres chers. On va faire avec même si ce n'est pas
l'idéal. Ce n'est qu'un match de foot à côté de ce qu'il s'est passé,
mais il est très important pour nous", a-t-il assuré.
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