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Banderole du Collectif Ultra Paris à l'encontre de la LFP, lors du match Paris - Toulouse le 25 août 2019
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Le début de la saison 2019-2020 de Ligue 1 est marqué par de nombreux matches interrompus pour des banderoles ou chants homophobes. La rencontre entre Metz et le Paris Saint-Germain a ainsi été suspendue pendant trois minutes le vendredi 30 août, deux jours après l'interruption du match Nice-Marseille.
Dans l'enceinte du Parc des Princes, comme dans plusieurs autres stades, on a pu entendre des supporters chanter "la Ligue, on t'encule". Le Collectif Ultra Paris (CUP) a notamment déployé plusieurs banderoles dont une où il était écrit : "Arrêtés, homophobie : le championnat de la démagogie a repris lui aussi".
Cette banderole fait en partie référence à la décision de la Ligue de Football Professionnel (LFP) en Ligue 1 cette saison. Celle-ci a décidé de s'appuyer sur une résolution de l'UEFA, visant à éliminer tout comportement discriminatoire des stades. Désormais, l'arbitre a le pouvoir d'arrêter le match s'il note des propos ou des banderoles homophobes.
Évidemment, l'arbitre n'arrête pas une rencontre sur un simple coup de tête, ni en quelques secondes. Les supporters sont d'abord prévenus.
Tout d'abord, c'est le speaker du stade qui demande au public de mettre un terme à ses chants homophobes. Ensuite, si les paroles du speaker ne sont pas efficaces, l'arbitre peut interrompre le match et renvoyer les équipes au vestiaire. Et finalement, ce qui n'a toujours pas été fait en France, la rencontre peut être totalement arrêtée.
Or, dans ce dernier cas, le règlement disciplinaire de l'UEFA préconise que "si le match est suspendu par l'arbitre en raison de comportements racistes et/ou discriminatoires, une défaite par forfait peut être prononcée".
Aucune sanction n'a encore été prononcée cette saison au sujet de propos homophobes. Néanmoins la LFP a confié que la Commission possédait "un large éventail de sanctions possibles". La saison dernière, elle avait déjà infligé des amendes et des huis-clos à des clubs de Ligue 2.
Le Racing Club de Lens avait subi les conséquences des chants à caractère homophobe de ses supporters le 9 mai 2019 face à Valenciennes. Un match à huis clos avec sursis de la tribune Marek et 50.000 euros d’amende ferme pour le club lensois.
Un supporter avait été sanctionné lors de la même rencontre. L'individu a été condamné à 10.000 euros d’amende avec sursis et 5 heures d’activités d’intérêt général en lien avec des associations de prévention contre les discriminations à réaliser avant le 31 décembre 2019 et à justifier auprès de la Commission de Discipline. Celui-ci avait lancé le chant homophobe.
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