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Pogba, Varane, Pavard, Mbappé, Rabiot et Kimpembe à Nice le 2 juin 2021
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
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Les temps changent. En ce 21e siècle, il est possible de remporter la Ligue des champions après avoir terminé 4e de son championnat la saison précédente, comme Chelsea le 29 mai dernier, et d'être sacré champion d'Europe des nations sans avoir remporté la moindre victoire en phase de groupes. Ce fut le cas du Portugal en 2016, grâce au passage de 16 à 24 participants.
Entre 1996 et 2012, seuls les deux premiers de chacun des quatre groupes de quatre équipes se qualifiaient pour les quarts de finale. Avec l'ouverture à huit nations supplémentaires en France il y a cinq ans sont apparus cinq novices (Albanie, Islande, Irlande du Nord, Pays de Galles et Slovaquie) mais surtout deux groupes supplémentaires de quatre et des 8es de finale.
Les deux premiers de chaque groupe rejoignent toujours le début phase à élimination directe, où sont également invités les quatre meilleurs 3es sur six groupes. La Slovaquie, l'Irlande, le Portugal et l'Irlande du Nord avaient ainsi été repêchés en 2016, tandis que la Turquie et l'Albanie, également 3e de leur groupe, étaient restées à la porte.
Dans le détail, la Slovaquie et l'Irlande avaient empoché 4 points au premier tour, les quatre autres larrons 3. Le critère retenu pour les départager est alors la différence de buts : 0 pour les Nord-Irlandais et les Portugais, qualifiés, -2 pour les Turcs et les Albanais, éliminés - le critère suivant en cas d'égalité est le nombre de buts marqués.
De ces six 3es de groupe, un n'avait même signé aucun succès mais trois matches nuls pour commencer la compétition : le Portugal, face à l'Islande (1-1), l'Autriche (0-0) et la Hongrie (3-3), après avoir été mené 3-1 puis sauvé par Cristiano Ronaldo, auteur d'un doublé. 18 jours plus tard, "CR7" et ses partenaires étaient pourtant sacrés champions d'Europe après une victoire face à la France arrachée en prolongation (1-0, but d'Eder à la 109e minute).
Le scénario avait été similaire en 8e face à la Croatie avec un but de Quaresma à la 117e (0-0 à la fin du temps réglementaire). En quarts, les hommes de Fernando Santos s'en étaient sortis aux tirs au but face à la Pologne (1-1, 5 tirs à 3). Leur seule victoire nette fut la demi-finale remportée 2-0 contre le Pays de Galles avec des buts de Ronaldo (50e) et Nani (53e).
Ce miracle portugais de 2016 peut inspirer de nombreuses équipes et modifie sensiblement la lecture du groupe de la France, le F, dit "groupe de la mort" avec justement le Portugal et l'Allemagne, en plus d'une Hongrie certes nettement plus faible sur le papier mais qui disputera ses matches face aux Bleus et aux Lusitaniens à domicile, à Budapest.
Même avec une seule victoire pour deux défaites, comme l'Irlande du Nord en 2016, ou trois matches nuls, comme le Portugal donc, les Bleus peuvent espérer ne pas rentrer à la maison précocement, à condition de ne pas non plus exploser défensivement. Autrement dit, il faudrait un scénario catastrophe pour que les champions du monde, par ailleurs grands favoris de cet Euro, soient éliminés avant les 8es.
Pour la suite, la France rencontrera un 3e de groupe si elle termine 1re de son groupe, et le 1er du groupe D (Angleterre, Croatie, République tchèque, Écosse) si elle se classe 2e. En cas de 3e place, ce sera le 1er du groupe B (Belgique, Russie, Danemark, Finlande) ou le 1er du groupe C (Pays-Bas, Ukraine, Autriche, Macédoine du Nord).
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