Il fait bien partie de la liste des 25 appelés par Didier Deschamps en dépit de son absence, encore, le jour même de l'annonce du sélectionneur. Karim Benzema, sacré Ballon d'Or lundi 17 octobre, sera chargé de conduire les Bleus à un second sacre mondial de suite au Qatar, son premier à titre personnel si la réussite est au bout. Mais dans quel état de forme va-t-il arriver ?
"Il va tout faire comme l'ensemble du groupe pour qu'on soit prêt le 22 novembre (pour France-Australie à 20h, ndlr), a expliqué le sélectionneur. Il a joué énormément, peut-être trop à une période aussi. Il a eu quelques petites blessures, mais évidemment Karim sait très bien que la Coupe du monde est un moment très important pour lui". L'attaquant de 34 ans est toujours gêné par des douleurs à la cuisse gauche, qui l'ont diminué mi-octobre et qui l'empêcheront de participer à la dernière rencontre du Real en Liga avant le Mondial.
"Il a essayé, mais il n'a pas réussi à revenir de cette petite douleur, a regretté l'entraîneur du club Carlo Ancelotti mercredi en conférence de presse d'avant-match. Ce n'est pas grand-chose". Le technicien italien a chassé les sceptiques qui pensent que Benzema a préféré souffler durant les derniers matches du Real pour arriver frais au Qatar. "Ce n'est pas qu'il a refusé de jouer avec le Real Madrid, a précisé Deschamps : c'est qu'il n'y a pas de risque parce qu'il n'est pas en possession de tous ses moyens physiques".
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