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Coupe du Monde 2018 : le bilan de l'arbitrage vidéo, une semaine après le coup d'envoi

INVITÉ RTL - Depuis le début du Mondial russe, l'assistance vidéo a déjà joué son rôle, et pas forcément de façon positive. L'analyse de l'ancien arbitre international français Bruno Derrien.

Le centre opérationnel d'assistance vidéo à Moscou, le 9 juin 2018
Crédit : AFP / MLADEN ANTONOV
Coupe du Monde 2018 : le bilan de l'arbitrage vidéo, une semaine après le coup d'envoi
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Yves Calvi & Loïc Farge
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La France a été la première équipe à bénéficier de cette technologie dans le Mondial en Russie. C'était le samedi 17 juin contre l'Australie (victoire 2-1), et ce penalty accordé après visionnage à Antoine Griezmann. Une semaine plus tard, l'assistance à l'arbitrage vidéo (VAR) a été utilisé partout. L'heure du bilan et des questions a déjà sonné. C'est Bruno Derrien, ancien arbitre international français, qui s'y est collé dans la Matinale de RTL jeudi 21 juin.

"Seul l'arbitre central peut initier l'analyse vidéo, l'arbitre assistant vidéo peut uniquement recommander une analyse à l'arbitre", rappelle-t-il. Il précise qu'il y a quatre cas dans lesquels la VAR rentre en considération : "validité d'un but (s'il n'est pas entaché d'une faute, situation de penalty dans la surface de réparation, carton rouge après une faute méchante et identification d'un joueur après une échauffourée".

"Cela n'a pas toujours bien marché" depuis le début de la compétition, constate Bruno Derrien. Il prend l'exemple de la rencontre Espagne-Portugal (2-2), et le but de l'Espagnol Diago Costa après un duel gagné à la limite face au Portugais Pepe, auquel il a infligé un coup de coude au niveau de la glotte.

"Là, l'arbitre central a priori interroge son arbitre vidéo qui ne voit pas la faute. Donc lui ne se déplace pas, parce que l'arbitre central a aussi le pouvoir de se déplacer au bord de la ligne de touche et de prendre lui-même la décision sur l'écran de contrôle. Il ne l'a pas fait", note-t-il.

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Et de citer un autre cas lors de la rencontre entre la Suisse et le Brésil. L'Helvète Zuber, qui a marqué de la tête sur corner, a pris la précaution au passage de pousser des deux mains dans le dos Miranda. "Là encore l'arbitre n'a pas fait appel à l'assistance vidéo, qui ne lui recommande pas d'aller voir les images", raconte Bruno Derrien.

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