2 min de lecture
Un supporter de la Suisse, le 1er juillet, à Sao Paulo.
Crédit : CHRISTOPHE SIMON / AFP
Je m'abonne à la newsletter « Sport »
Rösti, raclette, cloches géantes, vaches et Saint-Bernard... Si ce n'était pour la température (30°C tout de même!) et les palmiers, on pourrait se croire au Tyrol. Sauf que nous sommes à Rio, au bord du lagon, au cœur de la Baixo Suiça (maison suisse).
C'est une marée rouge qui a envahi la petite place qui sert habituellement d'aire de repos aux amateurs de base-ball pour soutenir la Nati face à l'Argentine de Messi. Avant la rencontre, les pronostics vont bon train. "Bien sûr qu'on va gagner ! Messi ne va rien faire et notre Messi à nous, Shaqiri, va en mettre deux !", prophétise Norbert, qui, pour le coup, a perdu sa neutralité. "On va mettre les Argentins dans l'avion... pour les Brésiliens !", surenchérit Martine.
Le public, malgré ses maillots des légendes Knup et Chapuisat, n'est pas forcément connaisseur mais il est à fond derrière ses petits Suisses. On ne regarde pas vraiment les corners suisses mais on s'extasie pour une touche. Quelques maillots des Etats-Unis, de la Belgique, de la Colombie, du Brésil ou de Flamengo sont venus grossir les rangs des supporters suisses, unis dans le désir de voir l'Argentine se prendre les pieds dans le tapis.
Tout le monde se lève comme un seul homme pour le déboulé de Drmic (38e) mais il est très vite l'heure de la pause, le moment idéal pour reprendre des forces après avoir enchaîné les caïpirinhas au soleil... Les planches de fromages et de charcuterie se succèdent, toutes ornées d'un petit drapeau suisse. "On tient bon. La défense, c'est la clé : on va les emmener aux tirs au but et avec Benaglio, c'est gagné", croit savoir Leo, un jeune suisso-brésilien.
Il faut dire que le portier helvète, plutôt dans un bon jour, fait le travail, retardant l'échéance. C'est lui qui procure d'ailleurs la seule émotion de cette seconde période avec sa double parade devant Messi. "Hopp Scwhiiz!"
Comme on pouvait s'y attendre, malgré un bon millier de personnes, l'ambiance est très calme. La prolongation voit la Baixo Suiça se vider un peu. "Il faut y croire, il faut avoir la foi", invective une Brésilienne habillée de rouge et blanc. En réponse, un groupe de jeunes tentent de lancer le fameux "Pooopopo popopo popopo" sur l'air de Seven Nation Army des White Stripes. En vain.
C'est même un silence assourdissant qui accueille le but de Di Maria en toute fin de match. 1-0. Merci, au revoir. Les montées de Benaglio et les dribbles de Shaqiri, comme la tête de Dzemaili sur le poteau à la dernière minute, ont beau réveiller les supporters suisses, il est trop tard. La Nati est tombée du traîneau.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte