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Messi et Rojo lors du match de l'Argentine face à la Bosnie, le 16 juin 2014
Crédit : AFP/Y.Chiba
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Sur le papier, l'"Albiceleste" part favorite. Des joueurs comme Lionel Messi, qui a tenu l'équipe à bout de bras lors des trois premiers matches, ou Angel Di Maria constituent des atouts de taille pour une équipe qui n'a perdu qu'un seul de ses 6 derniers huitièmes de finale : en 1994 contre la Roumanie (2-3). Mais la génération dorée de la Suisse peut rêver.
Ce match représente la première marche pour les Argentins, une mission accomplie pour les Suisses. "Nous avons atteint notre principal objectif, dit le défenseur Fabian Schär, maintenant nous pouvons jouer sans pression". La pression, l'Argentine en a de plus en plus, car son seul but est la finale du Maracana, le 13 juillet, après une phase de poules poussive, où seul Lionel Messi a été à la hauteur
Arrivé blessé de Naples, il n'a joué aucun match entier ni marqué de but. Higuain est l'un des "Quatre Fantastiques" (avec Messi, Di Maria et Aguero) décevants depuis le début du tournoi, loin de sa forme cette saison sous le maillot de Naples. Tout repose sur Messi pour l'instant. Angel Di Maria est son seul lieutenant encore debout. Outre Higuain méconnaissable, Kun Agüero est blessé pour ce match.
Si devant et au milieu l'Argentine a fière allure, un champion du monde potentiel a besoin d'une défense plus rassurante que celle d'Alejandro Sabella. Le gardien Sergio Romero n'était pas titulaire cette saison à l'AS Monaco, et la charnière Garay-Federico Fernandez est un peu lente. Seul le latéral Marcos Rojo a fait des étincelles. Il est même le seul autre buteur de l'Argentine avec Messi, le premier but contre la Bosnie étant marqué contre son camp (sur un coup franc de Messi).
Certes, la défense suisse inspire encore moins confiance... Le collectif helvète est de bonne tenue, resserré au fil des ans par Ottmar Hitzfeld, mais l'imperméabilité de son arrière-garde s'est évaporée au Brésil. L'équipe de France déchaînée lui a passé cinq buts (5-2), qui auraient pu faire sept sans un penalty raté et un but annulé. Contre l'Équateur (2-1) et même contre le Honduras, malgré la victoire (3-0), elle a souffert.
La blessure à l’œil de Steve von Bergen contre la France l'a privée de son chef, et son remplaçant, Philippe Senderos, n'a guère donné de gages de sûreté. Schär, le quatrième choix, devrait donc jouer aux côtés de Johan Djourou, comme contre le Honduras.
La meilleure chance de la Suisse repose peut-être sur son Messi à elle, aussi petit (1,69 m), plus costaud, Xherdan Shaqiri, enfin au niveau après son triplé contre le Honduras (3-0).
La Suisse n'a de son côté jamais réussi à franchir le stade des huitièmes de finale. La Nati a été éliminée en 1994 par l'Espagne (3-0) et par l'Ukraine en 2006 (0-0, défaite aux tirs-aux-buts).
Infographie : les compositions probables du match Argentine-Suisse (1/4 de finale du Mondial 2014)
Crédit :
Infographie : l'Arena Corinthians à Sao Paulo
Crédit : AFP
Infographie : le tableau final du Mondial 2014
Crédit :
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