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Les joueurs de Reims, Valentin Atangana Edoa et Yehvann Diouf, pendant le quart de finale de la Coupe de France entre Angers et Reims, le 25 février 2025.
Crédit : Jean-François Monier / AFP
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Ce sont deux équipes historiques du football français. L'AS Cannes, l'équipe qui formé Zinedine Zidane, Patrick Vieira ou Johann Micoud et victorieuse de la Coupe de France 1932, et le Stade de Reims, deux coupes au compteur en 1950 et 1958, époque Just Fontaine et Raymond Kopa. Plusieurs décennies plus tard, le paysage est différent pour les deux équipes : Cannes, troisième de son groupe en National 2 (quatrième division) affronte, ce mercredi 2 avril (21h00), Reims, 15ème de Ligue 1.
Côté Cannois, malgré une priorité affichée pour la montée en National, l'équipe azuréenne impressionne par son parcours en Coupe, fruit d'une dynamique collective et d’un encadrement expérimenté. L'entraîneur Damien Ott, 59 ans, est l’architecte de cette réussite. Ancien professeur d’éducation physique et adjoint de Laurent Batlles à Troyes entre 2019 et 2021, il s'inspire de la philosophie de Jürgen Klopp et prône un jeu audacieux et offensif, ce qui lui a valu d’être recruté en octobre 2024 après un début de saison difficile.
Le capitaine Cheikh Ndoye, 39 ans, est un pilier du vestiaire. Finaliste de la Coupe en 2017 avec Angers, l’ex-international sénégalais apporte son leadership. Cannes peut aussi compter sur ses atouts offensifs. Julien Domingues, 29 ans, est le meilleur buteur de la Coupe avec 11 réalisations en 9 rencontres, dont un superbe ciseau contre Dives-Cabourg. À ses côtés, Chafik Abbas, dribbleur insaisissable de 26 ans, attire les regards.
De son côté, le Stade de Reims vit une saison contrastée. L’équipe de Samba Diawara voit en cette demi-finale, la première depuis 1988, une opportunité de sauver sa saison, après une période compliquée, marquée par quinze matchs sans victoire en championnat, coûtant la place de l'ancien entraîneur Luka Elsner. Depuis l’arrivée de Diawara, l’équipe a alterné défaites et sursauts.
Avec des choix forts, comme l’éviction temporaire de certains cadres tels que Teddy Teuma et Junya Ito, Samba Diawara tente de relancer son effectif qui s'est donné un peu d'air sur la lutte pour le maintien avec la victoire, le week-end dernier, contre l'OM (3-1). Une finale de Coupe de France, face au PSG toujours invaincu sur la scène nationale, permettrait de faire un bol d'air frais dans une saison bien pénible.
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