La "remontada" a désormais sa version française avec la victoire du PSG 4 à 1 contre le Barça mardi 16 avril. Paris est donc qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions alors qu'il faut bien le reconnaître, c’était quand même loin d'être gagné... Toutes les statistiques étaient contre eux après le match aller et cette défaite 3 à 2 au Parc des Princes le mercredi 10 avril.
Le match de mardi est donc historique. Jamais un club français - pas seulement le PSG - battu chez lui n'avait ensuite inversé la tendance. D'autant que la soirée a très mal débuté hier puisque Paris s'est fait cueillir à froid : première action de Barcelone et premier but. Il y avait donc deux buts à remonter pour simplement espérer une prolongation.
C'est vrai que le carton rouge du défenseur uruguayen du Barça Araujo a tout changé. Mais Paris a construit méthodiquement sa victoire. Et c'est l'une des plus belles, sûrement, depuis le mythique PSG-Real de 1993, avec Kombouare, Ginola... On comprend donc l'immense fierté après match du président du club parisien, Nasser Al Khelaifi : "C'est un magnifique moment, historique, pour le club, pour nous [...]".
Derrière cette "remontée", il y a un homme, c'est Luis Enrique. Au match aller, l'entraineur s'était complètement planté, lui aussi, avec une composition d'équipe pour le moins fantaisiste. Il a cette fois remis les joueurs à leur place sur le terrain. Il a surtout su insuffler, en six jours seulement, un esprit de revanche. Mais coordonné, avec une maitrise émotionnelle qu'on ne connaissait pas à ce PSG historiquement friable mentalement. C'est vraiment son œuvre à lui, l'artisan de la "remontada" dans le camp d'en face en 2017.
Luis Enrique inspire la confiance et responsabilise ses joueurs envers les supporters et tous les amoureux du club. "C'est quelque chose que j'essaie de transmettre à mes joueurs : 'avec votre travail, vous pouvez rendre des gens heureux'. Je ne vais pas être stupide et choisir une 'remontada' plus qu'une autre, les deux ont été importantes. J'espère que celle-ci servira à offrir quelque chose de grand au club", a déclaré Luis Enrique, qui a aussi avoué avoir beaucoup souffert personnellement de devoir infliger ça au Barça, son ancien club.
Les Parisiens retrouveront donc le Borussia Dortmund en demi-finale, le 30 avril puis le 7 mai. Si sur le papier, c’est très abordable, attention : Dortmund a renversé l'Atletico de Madrid d'Antoine Griezmann, mardi 16 avril, 4 buts à 2 dans un match bien fou lui aussi. Cela reste vrai qu'on n'aurait pas imaginé, à l'automne dernier, quand Paris et Dortmund étaient dans le même groupe de qualifications, que ces deux-là se retrouveraient en demi-finale.
Dortmund, ce n'est pas Manchester City, ce n'est pas le Real Madrid. Le tirage au sort est objectivement favorable, pour une fois cette année. Et on se dit qu'un peu à la manière de Chelsea en 2012 qui avait triomphé avec une de ses équipes les moins attendues, c'est peut-être l'année de ce PSG en reconstruction, sans Messi, sans Neymar, mais un vrai esprit d'équipe. Dans un sport collectif, ça peut aider...
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