Le choc entre Paris et Marseille le dimanche 16 mars a été entaché par une banderole des supporters parisiens contre leur ancien joueur, Adrien Rabiot. Le milieu marseillais et sa mère Véronique ont été visés par des messages haineux à leur encontre. Des "ignobles et inacceptables", selon eux, qui ont annoncé avoir saisi la justice.
"Ce qui s'est passé est indigne. C'est inadmissible", dénonce Eric Borghini, président de la Commission fédérale de l'arbitrage, invité sur RTL. Il dénonce une anomalie dans la sécurité du stade. "C'est tout à fait anormal que des tifos ou des banderoles de cette importance puissent pénétrer dans le stade sans que le directeur du stade ou le directeur de la sécurité n'ait été informé", assure-t-il.
"Le règlement actuel prévoit que le club recevant est responsable de la police du terrain et que les deux clubs sont responsables de leurs supporters. Donc, à un moment donné, le club a un président et je pense que ça doit remonter au président", estime l'arbitre. "C'est auprès des présidents, des dirigeants, qu'il faut faire le travail. (…) Si on avait un ou deux présidents de club qui, à la suite de banderoles homophobes, antisémites, xénophobes ou racistes, étaient entendus par les services de police. Je pense que ça pourrait avoir un impact, un véritable impact."
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