Il est né à Saint-Malo il y a 34 ans. Maxime Sorel, le skipper du monocoque de 60 pieds "V and B - Mayenne" prendra le départ de son premier tour du Monde en solitaire, sans assistance et sans escale, le fameux Vendée Globe, le dimanche 8 novembre prochain. "Enfant, j’étais une vraie pile électrique, je ne m’arrêtais jamais, j’adorai les sports de plage, le surf et j’ai découvert la voile à Cancale, d’abord sur Optimist", lance le solaire et souriant blondinet.
Mais en plus d’être un excellent sportif, le jeune Maxime devient vite un brillant étudiant qui intègre l’IUT Génie Civil de Saint-Nazaire, puis l’École nationale supérieure d’ingénieurs de Lorient. La mer n’est pas très loin. Alors, entre deux cours, il prend la barre, s’inscrit sur le Tour de France à la voile, avant de partir au Québec pour poursuivre ses études et faire des recherches sur le béton par temps froid.
Il y a 10 ans, diplôme d’ingénieur en poche, le voilà qui travaille dans le génie civil et qui devient responsable d’équipe de cinq salariés. Mais l’air iodé lui manque et le virus du large l’emporte. "Au boulot, j’avais des fournisseurs passionnés par mes épreuves véliques. C’est comme ça que l’idée d’une participation à la Route du Rhum 2014 est venue. Mais le plus beau c’est qu’au retour du Salon Nautic 2013, je me suis arrêté pour boire un verre dans un V and B à Rennes. Et là, le patron m’a donné le contact des dirigeants de la franchise".
Quelques mois plus tard, la marque décide de s'engager avec Maxime Sorel, qui prend alors trois mois de congés pour être prêt pour la Route du Rhum 2014, qu’il remporte dans la catégorie Class40 vintage. Il quitte alors son job et fonde une société qui gère à la fois son projet de courses au large et qui continue à faire du consulting dans le domaine des travaux publics.
L’année suivante, à la barre d’un Class40, Maxime termine la Transat Jacques-Vabre à une belle 2e place derrière Yannick Bestaven. En 2017, toujours en Class40, il l’emporte. Et malgré son démâtage et son abandon lors de la dernière Route du Rhum, le jeune Breton voit plus grand et passe en Imoca avec comme objectif le Vendée Globe.
"J’ai hâte d’être dans le chenal des Sables-d’Olonne pour prendre le départ, confie-t-il. Avec l’équipe, on a imaginé tous les scénarios possibles. On a beaucoup étudié les mers du Sud avec ses grosses dépressions. Ma plus grande appréhension est de prendre des prunes dans le Sud. Mais j’ai tout autant envie d’y aller !".
Comme plus de la moitié des skippers de cette 9e édition du Vendée Globe, Maxime Sorel est un bizuth. Mais il sera à la barre d’un bateau léger, simple et plutôt facile à faire marcher, un rescapé de la précédente édition. C’est en effet l’ancien monocoque de Thomas Ruyant, qui avait été victime d’une grave avarie suite à une collision avec un Ofni mais que le skipper nordiste avait réussi à ramener à bon port en Nouvelle-Zélande, offrant ainsi une troisième vie à ce bateau et une nouvelle chance de boucler son tour du monde.
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