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Vendée Globe 2020 : Benjamin Dutreux ne lâche jamais rien

PORTRAIT - Lâché par son sponsor principal à cinq mois du départ de la 9e édition du Vendée Blobe, le skipper français de 30 ans a enfilé sa "casquette de chef d’entreprise" et a "démarché" pour trouver son sauveur.

Benjamin Dutreux

Crédit : WaterFamily

Frédéric Veille - édité par Grégory Fortune

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Il a grandi sur l'île d'Yeu, fait ses premiers bords dans le Golfe de Gascogne. À 30 ans, c’est pour des océans beaucoup plus lointains que Benjamin Dutreux va s’élancer le dimanche 8 novembre prochain, jour du départ de la 9e édition du Vendée Globe. Et cet objectif, le skipper vendéen n’a rien lâché pour y parvenir.

À la tête depuis quelques années d’une véritable petite écurie de course au large, et après avoir fait ses armes sur la Solitaire du Figaro, il a tout mis en œuvre pour construire un projet structuré et réaliste pour s’aligner pour la première fois sur l’épreuve reine de la course au large, ce tour du monde en solitaire, sans assistance et sans escale

Il y a d’abord eu le choix du bateau, choix judicieux puisque son dévolu s’est jeté sur l’ancien "Hugo Boss", arrivé 3e lors de l’édition 2012-2013. "Ce plan Farr est sans doute un des Imoca qui compte le plus de milles parcourus, explique Benjamin Dutreux. D’abord aux mains de Sébastien Josse, puis de Roland Jourdain, avec lequel il a remporté la Route du Rhum 2010. C’est enfin le Japonais Kojiro Shiraishi qui l’a mené lors du dernier Vendée Globe".

Lâché par son sponsor principal à cinq mois du départ

Mais le reste ne fut pas si facile. Crise sanitaire oblige, le chantier de préparation du monocoque a été perturbé et, pire encore, en juin dernier, c’est son sponsor principal qui le lâche, trop affecté financièrement par l’épidémie de Covid-19.

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À cinq mois du départ, c’est la tuile, et dans le marasme économique ambiant, Benjamin Dutreux se met en quête d’un nouveau partenaire capable de mettre 350.000 euros dans le projet Vendée Globe. "Et là, plutôt que de naviguer et de me préparer pour la course, j’ai enfilé ma casquette de chef d’entreprise et j’ai démarché, fait les comptes, rencontré les banques".

Sauvé début septembre

Son engagement auprès de la Water Family, une association qui se bat contre les dégâts liés à la pollution et au réchauffement climatique tout en sensibilisant la population à la protection de l'eau, éveille alors la curiosité d’une entreprise. Début septembre, la bonne nouvelle arrive, à deux mois du départ : c’est Omia, une PME qui travaille pour l’industrie et le secteur nautique, qui sauve le projet du Vendéen. 

"Tout s’est fait sur une rencontre fortuite, une belle rencontre au bon moment", raconte l’ancien champion de France universitaire de voile, qui peut donc souffler. Il sera bel et bien au départ du Vendée Globe, au terme de cette année mouvementée, une année durant laquelle il n’a eu de cesse de répéter à son équipe cette phrase devenue sa devise : "Ne jamais rien lâcher".

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