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Tour de France : "Le dopage existe encore dans le cyclisme", assure un ancien coureur

INVITÉ RTL - Éric Boyer, ancien coureur cycliste et ancien manager de l’équipe Cofidis, l'assure : "Il y a encore des coureurs et surtout des dirigeants qui sont laxistes par rapport à des pratiques dopantes".

Éric Boyer à Paris le 28 janvier 2010
Éric Boyer à Paris le 28 janvier 2010
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
Tour de France : "Le dopage existe encore dans le cyclisme", dit un ancien coureur
00:04:30
Tour de France : "Le dopage existe encore dans le cyclisme", dit un ancien coureur
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Yves Calvi_
Yves Calvi - édité par Sarah Ugolini

À peine terminé, le Tour de France est déjà entaché par des suspicions de dopage. Une enquête préliminaire a été ouverte par le pôle santé publique du parquet de Marseille sur des soupçons de dopage visant l'équipe Arkéa-Samsic. "On a fait un grand ménage, cependant il y a encore des coureurs et surtout des dirigeants qui sont laxistes par rapport à des pratiques dopantes", assure ce mardi 22 septembre sur RTL Éric Boyer, ancien coureur cycliste et ancien manager de l’équipe Cofidis. 

Selon Le Parisien toujours, ce sont près de 100 millilitres de sérum physiologique et du matériel d'injection qui ont été retrouvés dans certaines affaires personnelles, lors de la perquisition. "On ne se dope pas avec du sérum physiologique, il peut servir à masquer les produits dopants", assure Éric Boyer. "On a bien connu tout ça avec l'EPO. Avant que le prélèvement d'urine et de sang, on peut s'injecter du sérum physiologique pour diluer l'EPO. Le but c'est de ne pas être pris", détaille l'ancien coureur. 

Pour Éric Boyer, "on ne peut pas se voiler la face". "Le dopage, il existe encore dans le cyclisme. Il y en a et il y en aura toujours", assure-t-il. Selon lui, "il faut prendre ce problème à bras le corps pour l'éradiquer totalement".  Pour l'ancien manager de Cofidis, "les équipes françaises ont démontré qu'elles voulaient être plus efficaces que les règles de l'Union cycliste internationale (UCI)".  

Déjà en 2007, le Mouvement pour un cyclisme crédible (MPCC) était lancé par sept équipes cyclistes professionnelles. "Il s'auto-interdit l'utilisation des corticoïdes. Il y a des règles assez simples pour être plus efficaces", conclut Éric Boyer. 

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