C'est déjà le coup d'envoi de la prochaine saison de cyclisme : la carte officielle du Tour de France 2019, qui s'élancera le samedi 6 juillet de Bruxelles et fêtera le centenaire de l'emblématique maillot jaune, a été dévoilée jeudi 25 octobre à Paris par son directeur Christian Prudhomme.
Cette 106e Grande Boucle cycliste tutoiera les sommets : le parcours prévoit cinq arrivées au sommet, dont trois à plus de 2.000 mètres d'altitude, et trente cols classés. Dans le détail, une se situe dans les Vosges, à La Planche des Belles Filles, deux dans les Pyrénées, au Tourmalet et à Foix, deux dans les Alpes, à Tignes et Val Thorens.
L'étape Embrun - Valloire, revisite, elle, les grands classiques pour marquer l'entrée dans les Alpes. Vars, Izoard et Galibier, trois cols au-dessus de 2.000 mètres sont à franchir. Autre tournant attendu de la course, le contre-la-montre individuel de Pau. Présentation.
11 juillet. Première arrivée au sommet et premiers écarts prévisibles entre favoris. Pour la quatrième arrivée depuis 2012 dans la station de la Haute-Saône, le Tour va plus haut. "Il emprunte cette fois la route aménagée pour que la caravane fasse demi-tour", explique son directeur Christian Prudhomme. "Soit un kilomètre supplémentaire à 9,5 % de moyenne mais, en réalité, avec un mur à 20 %".
19 juillet. Le seul "chrono" individuel de cette édition est tracé en boucle sur 27 kilomètres autour de la cité du Béarn. "Il est vallonné, à peu près 400 m de dénivelé, avec une pente à 7 % sur plusieurs kilomètres", décrit le directeur de course Thierry Gouvenou. "Mais il est moins dur que celui du Pays Basque en juillet dernier".
20 juillet. Honneur au Tourmalet, le col le plus souvent emprunté par le Tour de France depuis la première en 1910. Le format de l'étape est court (117 km) et privilégie l'ascension terminale, abordée par le versant de Barèges (19 km à 7,4 km). En 2010, Andy Schleck et Alberto Contador n'avaient pu se départager dans le brouillard.
21 juillet. Le dernier acte pyrénéen réunit les éléments d'un grand spectacle. La visite des châteaux cathares, avec le passage au pied du "pog" de Montségur à jamais marqué par le bûcher de 1244, se poursuit par le sauvage port de Lers et le raide mur de Péguère. Avant la montée inédite du Prat d'Albis (11,8 km à 6,9 %) au-dessus de Foix.
25 juillet. Les grands classiques sont revisités pour marquer l'entrée dans les Alpes. Vars, Izoard et Galibier, trois cols au-dessus de 2.000 mètres - une première depuis 2011 - sont à franchir avant l'arrivée jugée en descente à Valloire, où Eddy Merckx avait gagné l'unique étape arrivant dans la station.
26 juillet. Place à l'Iseran, le col le plus haut de cette édition à l'altitude de 2770 mètres. L'ascension par le versant de la Haute-Maurienne (12,9 km à partir de Bonneval) conduit à la descente vers Val d'Isère et la montée finale (7,4 km à 7 %) qui commence en-dessous du barrage de Tignes.
27 juillet. Le parcours, comme la veille, est ramassé. Deux descentes piégeuses précèdent l'interminable ascension finale (33,4 km) en direction de Val Thorens, qui accueille le Tour pour la deuxième fois 25 ans après le succès du Colombien "Cacaito" Rodriguez. L'arrivée est la troisième plus haute dans l'histoire du Tour.
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