La Grande Boucle s'achève. Après trois semaines de courses, le peloton est attendu sur les Champs-Élysées ce dimanche 29 juillet au terme de la 21e et dernière étape de cette édition 2018. Une ultime étape, qui s'apparente souvent à une grande fête, où seul le sprint final sur la célèbre avenue parisienne permet de vibrer un peu.
Sauf cataclysme pendant ces 121 kilomètres entre Houilles et Paris, le Tour est déjà joué alors que le Gallois Geraint Thomas est assuré de remporter cette 105 édition. "C'était une édition ordinaire (...) Globalement, quand une équipe domine trop, quand un leader est solidement installé en tête et que personne est capable de l'inquiéter, ça devient une course ordinaire dans laquelle on finit parfois par s'ennuyer", décrypte Laurent Jalabert, consultant pour RTL.
Le parcours était pourtant "très bien tracé", selon lui. "Les organisateur se creusent la tête pour proposer des petites choses qui pourraient dynamiser la course et inciter les coureurs à passer à l'attaque", glisse-t-il regrettant simplement que l'étape des pavés, la neuvième, ne soit pas arrivée plus tôt dans cette édition.
Portée par l'équipe Sky, Geraint Thomas n'a jamais tremblé dans ce Tour de France au point de devancer son coéquipier Christopher Froome. "Il a fait une course parfaite. Sur le terrain, ça a été le meilleur et il avait, à côté de lui, la meilleure équipe qui soit. Personne n'était en mesure de l'attaquer", poursuit l'ancien cycliste.
Bardet termine sixième, c'est loin des ambitions qu'il s'était fixées
Laurent Jalabert
Derrière Geraint Thomas, Tom Dumoulin et Chris Froome, le podium de cette Grande Boucle, d'autres cyclistes ont également brillé. C'est le cas de Peter Sagan, Julian Alaphilippe et Pierre Latour, qui vont monter sur le podium parisien pour récupérer leur titre de meilleur sprinteur, meilleur grimpeur et meilleur jeune de ce Tour de France.
La petite déception concerne Romain Bardet. Le Français de 27 ans, deuxième et troisième des deux dernières éditions, n'a pas réédité l'exploit cette année et doit se contenter d'une sixième place avec près de sept minutes de retard sur le Gallois. "Les autres sont meilleurs, c'est la réalité, et ils ont à leur service des équipes plus puissantes (...) Mais il termine sixième, c'est un résultat plutôt bon même si c'est loin des ambitions qu'il s'était fixées", conclut Laurent Jalabert.
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