Bernard Hinault a appelé les coureurs du peloton du Tour de France 2018 à faire grève pour sanctionner Christopher Froome, soupçonné de dopage. Une position radicale du quintuple gagnant du Tour de France qui détonne dans le monde du cyclisme rattrapé par les affaires de dopage.
Marc Madiot, président de la ligue nationale de cyclisme et manager de l’équipe Groupama-FDJ s'exprime sur la prise de position de Bernard Hinault et il affirme ne pas être totalement en accord : "Sur une ligne globale peut-être, dans le détail peut-être pas... Dans la mesure où il évoque les cadets (…) et je ne partage pas son avis" sur ce point.
"Que Bernard Hinault prenne la parole et s’insurge sur
la présence de Froome, j’estime qu’il est dans son rôle et il a raison de
le faire", affirme-t-il, "il a un rôle d’ancien, de grand frère…".
Mais sur le sujet de la participation du quadruple vainqueur du Tour, Marc
Madiot est très clair : "ce n’est pas aux coureurs ou aux patrons d’équipes
d’en décider c’est à nos instances. (…) Ce n’est pas au café du commerce que l’on
va régler le problème". Selon lui c'est notamment l'Union cycliste internationale (UCI) qui doit s'en occuper.
Marc Madiot affirme qu’il se concentrera sur son équipe : "Je dirai à mes coureurs
de faire une course en étant le plus performant possible et je ne m’occupe pas
de Christopher Froome". Ce dernier est dans la tourmente pour son absorption de la
Ventoline. Normalement utilisée pour traiter l’asthme, elle permet une
dilatation des voies respiratoires et favorise une meilleure expiration, donc
une meilleure oxygénation du sang. L'UCI encadre strictement son utilisation par
les coureurs ne s’est toujours pas prononcée sur le cas Chris Froome.
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