Sa vie, son parcours, la NBA, l’équipe de France, son avenir, l’Asvel, Villard-de-Lans... À l’occasion de la sortie de son livre Au-delà de tous mes rêves, paru aux éditions Solar, Tony Parker s'est livré durant plus d'une demi-heure dans l'émission On refait le sport, dimanche 24 novembre. Une interview à brûle-pourpoint, non dénouée d’humour, où l’on apprend notamment que "Tipi" envisage d'aider un deuxième club de basket français à se développer.
"Je pense que c’est important d’avoir un deuxième club français en Euroligue", explique le président et actionnaire majoritaire de l'Asvel, club situé à Villeurbanne, dans la périphérie de Lyon. "C'est vrai que j’aime beaucoup Boulogne et que j’ai beaucoup de liens là-bas parce que j’ai joué avec le coach 'Freddy' Fauthoux, on a gagné une médaille ensemble, le général manager Alain Weisz c’était mon premier coach en Equipe de France, et Boris Diaw c’est le président, donc c’est vrai que ça fait beaucoup".
"Et donc bien sûr que je les aide, et en plus c’est un projet sérieux", poursuit l'ancien joueur, désormais âgé de 37 ans. Plus largement, Tony Parker estime qu'il "faut qu’il y ait trois, quatre, cinq équipes pour tirer le championnat (de France, ndlr) vers le haut pour attirer des télés. Tout ça c’est lié".
Je me reposerais quand je serais à la retraite, la vraie retraite
Tony Parker
Retraité des parquets depuis juin dernier, William Anthony Parker II de son vrai nom n'a pas du tout l'intention de se reposer après 20 ans comme joueur dans le basket professionnel, quatre titres de champions NBA avec les San Antonio Spurs (2003, 2005, 2007 et 20104), 181 sélections et un titre de champion d'Europe (2013) avec l'équipe de France...
"Je fonce, j'y vais avec mon cœur, confie-t-il sur son rôle de président de l'Asvel et sur son investissement dans la station de ski de Vilard-de-Lans. Je suis quelqu'un de passionné et je ne compte pas mes heures, je travaille énormément. Moi je dis toujours 'quand tu travailles dur, tu sèmes des bonnes graines et tu sera récompensé' (...) C'est sûr que je ne dors pas beaucoup. Je me reposerais quand je serais à la retraite, la vraie retraite".
Le métier d'entraîneur, en revanche, ne l'intéresse pas. "Je laisse ça à mes frères. Il faut vraiment être passionné pour être coach, ce sont vraiment des grands malades. Ils sont tout le temps dans la salle, plus que quand tu es joueur, c'est impressionnant. J'aime bien évidemment le basket et le terrain, mais j'aime bien aussi le côté marketing, comment amener des fans dans la salle, comment améliorer leur expérience pendant un match, construire une salle..."
Le fromage, j'adore ça
Tony Parker
Au cours de cet entretien, le natif de Bruges, en Belgique, révèle aussi son goût pour le fromage, notamment le Beaufort. "J'adore ça. Je vendais le formage quand j'étais jeune sur le marché", confie-t-il. S'il n'a pas bu de soda depuis l'âge de 15 ans et était très discipliné durant sa carrière, il concède que "le fromage et le vin, c'était l'exception à la règle".
Cette carrière a en grande partie été effectuée sous le maillot des Spurs de San Antonio (17 saisons entre 2001 et 2018, avant une dernière année avec les Hornets de Charlotte). Le club texan lui a rendu le plus grand des hommages en NBA en retirant le numéro 9, mardi 12 novembre."J'ai du mal à réaliser, c'était une soirée un peu irréelle. Avoir son maillot retiré, et spécialement de cette franchise, parce que ce n'est pas n'importe quelle franchise NBA..."
Les premiers pas en noir et blanc, à seulement 19 ans, n'ont pourtant pas été simples. La star Tim Duncan a ainsi refusé de lui parler pendant un an. Mais "Tipi" assure qu'il "n'avait pas peur en fait. Ce que je me suis dit c'est : 'Il me parle pas, y a pas de problème, je sais qu'il va falloir que je gagne son respect'. Le basket c'est tout aux États-Unis donc je savais qu'il fallait que je fasse mes preuves. Et donc tous les jours je me disais dans ma tête 'il faut que leur montre que je n'ai pas peur' (...) C'était ma motivation la première année : gagner leur respect".
Deux ans plus tard, le meneur décroche le premier de ses quatre titres aux États-Unis. En 2007, il est même élu meilleur joueur des finales (MVP). Mais sa "plus grande fierté", c'est le titre l'Euro 2013 avec les Bleus, "le plus dur à aller chercher, donc franchement chaque fois que j'y pense ça me donne des frissons. Et de faire ça avec mes potes avec qui j'ai grandi... J'ai commencé en équipe de France à 14 ans et je m'étais toujours promis que j’amènerais le premier titre de l'histoire au basket français. Si je n'avais pas réussi ce challenge là, j'aurais l'impression que j'ai pas réussi ma carrière (...) Je n'ai jamais ressenti ça en NBA".
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