Depuis 2005, et à une seule exception près (en 2009), les années se suivent et se ressemblent sur la terre battue de Roland-Garros. Chaque mois de juin, Rafael Nadal pose triomphalement, Coupe des Mousquetaires en main, sur le court central Philippe-Chatrier.
Durant les neuf dernières années, l'Espagnol a posé sa patte sur le Grand-Chelem parisien, "son" tournoi, dont il détient évidemment le record de victoires (huit). Seul un certain Robin Soderling l'y a battu. Tous ses autres adversaires ont mordu la poussière. Implacablement, inéluctablement, du 1er tour à la finale. Souvent en marquant à peine quelques jeux. L'ogre Nadal était intouchable.
Mais à l'approche de l'édition 2014 (25 mai-8 juin), la donne semble avoir changé. Le Majorquin débarque dans la capitale française lesté de doutes. Alors qu'il n'avait concédé que deux revers au maximum sur terre battue en amont du tournoi ces neuf dernières années, il s'est incliné à trois reprises ces dernières semaines.
Contre son compatriote David Ferrer, qu'il avait battu 17 fois de suite, dès les quarts de finale à Monte-Carlo (7-6, 6-4) ; encore en quarts de finale et contre un Espagnol qu'il "croquait" jusqu'alors, Nicolas Almagro à Barcelone (2-6, 7-6, 6-4) ; et à Rome, dimanche dernier, en finale face à Novak Djokovic (4-6, 6-3, 6-3).
Le Serbe, qui reste désormais sur quatre succès de rang sur "Rafa", est reparti doublement rassuré d'Italie, sur l'état de son poignet et sur l'ascendant pris sur Nadal, qu'il avait déjà dominé (6-3, 6-3) en finale à Miami fin mars. Clairement, il a les armes et la tactique pour battre le n°1 mondial sur ocre. Et les moyens de décrocher le premier Roland-Garros de sa carrière, ce qui serait sa septième victoire en Grand Chelem (trois succès en Australie, un à Wimbledon, un à l'US Open).
Novak Djokovic n'est toutefois pas le seul à arriver avec le plein de confiance à Paris. Le Suisse Stanislas Wawrinka, fort de sa victoire à l'Open d'Australie en début d'année face à... Rafael Nadal, a conquis en avril son premier grand titre sur terre battue : Monte-Carlo. S'il est ensuite apparu en retrait à Madrid et Rome, le n°3 mondial devrait pouvoir jouer les premiers rôles à Roland, où il avait atteint les quarts de finale en 2013, son meilleur résultat (battu par Nadal 6-2, 6-3, 6-1). Quant à "l'autre Suisse" du circuit, un certain Roger Federer, difficile de le situer après la récente naissance de ses jumeaux.
Derrière les quatre meilleurs joueurs au classement ATP, plusieurs noms sont à citer pour une place dans le dernier carré et pourquoi pas pour la victoire finale. Derrière les habitués des tableaux finaux que sont l'Espagnol David Ferrer, le Tchèque Tomas Berdych et l'Ecossais Andy Murray, plusieurs jeunes pointent sérieusement le bout de leur nez sur terre battue : le Canadien Milos Raonic, le Japonais Kei Nishikori, le Bulgare Grigor Dimitrov ou encore le Letton Ernests Gulbis. Jo-Wilfried Tsonga et les Français semblent en revanche en retrait cette année.
Reste que s'il n'est pas l'immense favori, Rafael Nadal apparaît tout de même comme l'un, si ce n'est le principal candidat à la victoire finale. Car en cinq sets, c'est un toute autre histoire pour l'Espagnol. Sur 82 matches disputés dans ce format sur terre battue (Roland, Coupe Davis et finales de certains tournois jusqu'en 2006), il en a remporté 81. Et Robin Soderling a depuis disparu des écrans radar.
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