Le tournoi de Roland-Garros, qui démarre ce dimanche 25 mai, va honorer sa plus grande légende, Rafael Nadal, qui a soulevé quatorze fois la coupe des Mousquetaires Porte d’Auteuil. Si on pense tout connaître du champion espagnol, il conserve encore quelques secrets.
Ils s’appellent Arthur, Philippe et Stephan, vous ne les connaissez pas, mais Rafael Nadal, lui, sait parfaitement qui ils sont. Lors de sa première participation au tournoi parisien, donc de sa première victoire, en 2005, "Rafa" a fait la connaissance d’Arthur Bongrand. Ce dernier, qui n’était encore qu’un adolescent, officiait en tant que ramasseur de balles pour la finale.
"Il n’avait que deux ans de plus que nous, c’était un crack, avec ce coup droit de gaucher impressionnant, ce qu’il dégageait sur le terrain, c’était unique", se rappelle-t-il aujourd’hui. Par la suite, Arthur Bongrand est devenu le chef des ramasseurs de balles et assure que l’Espagnol a "toujours été un joueur hyper sympa avec ramasseurs de balles, il n’a jamais eu un mot plus haut que l’autre, au contraire, il a toujours été respectueux de leur travail" et estime que "sur le court et en dehors, ça a toujours été un joueur humble, hyper agréable".
Des kinés aux voituriers, des hôtels aux restaurants, tous saluent un homme souriant, humble et respectueux à l’égard de tout le monde. Il avait évidemment quelques exigences, notamment sur la qualité du terrain. Philippe Vaillant, manager de l’entretien des courts, a souvent reçu des appels pour tasser quelques millimètres de brique pilée dans un carré de service.
Mais, pour lui, c’était avant tout un bonheur : "Ce sont des moments magiques que j’ai pu vivre. Il a tellement été incroyable et fort sur le long terme, il a sublimé nos courts."
Philippe Vaillant ne cache pas son attachement à celui qu’il appelle "le seigneur de la Porte d’Auteuil". "Il m’est arrivé, avec mon épouse, de le croiser dans les couloirs et c’est lui qui s’est collé contre le mur pour nous laisser passer. Je me suis arrêté pour lui présenter mon épouse et c’est lui qui était presque plus gêné", sourit-il.
Depuis 2005, il a quasiment fêté tous ses anniversaires à Paris, le 3 juin. Ses premières années, c’était au bar du centre de presse, qu’il soufflait ses bougies, avant de le faire plus discrètement au salon des joueurs. Stephan Brun, responsable des relations avec les joueurs, rejoue ce rituel : "C’est mémorable. Assez rapidement, il ne voulait pas être seul. Il conviait toutes les filles et tous les garçons qui travaillaient dans l’organisation à se joindre pour une photo, pour partager le gâteau."
Stephan Brun est celui qui le connaît le mieux et a notamment participé aux séances photos dans Paris au lendemain des victoires de l’Espagnol. "J’ai vécu des moments incroyables où il me faisait me sentir limite dans son clan. Il avait toujours un mot, une parole, un geste. Il voulait toujours que je fasse une photo avec lui, je ne demandais rien, ce n’est pas mon rôle". Celui qui fait partie de l’organisation de l’hommage qui sera rendu à Rafael Nadal n’a rien voulu dire de cette cérémonie, hormis qu’elle serait à l’image du joueur et de l’homme : simple et touchante.
Bienvenue sur RTL
Ne manquez rien de l'actualité en activant les notifications sur votre navigateur
Cliquez sur “Autoriser” pour poursuivre votre navigation en recevant des notifications. Vous recevrez ponctuellement sous forme de notifciation des actualités RTL. Pour vous désabonner, modifier vos préférences, rendez-vous à tout moment dans le centre de notification de votre équipement.
Bienvenue sur RTL
Rejoignez la communauté RTL, RTL2 et Fun Radio pour profiter du meilleur de la radio
Je crée mon compte