Nous sommes le 27 septembre 1988, les Jeux olympiques de Séoul ne sont pas encore finis et le scandale fait le tour du monde. La commission du comité olympique international retire sa médaille d'or, à l'unanimité.
Dans les urines de Ben Johnson, a été retrouvé un stéroïde qui développe la masse musculaire, une substance interdite. Le meilleur athlète au monde a perdu sa couronne. La médaille d’or revient à celui qui est arrivé deuxième au 100 mètres, Carl Lewis.
Le Premier ministre canadien évoque une tragédie, le manager de l’équipe du Canada parle d’un choc et d’une leçon. Mais en réalité, la nouvelle ne surprend pas. La science rattrape les tricheurs, explique le président de la commission médicale, le prince Alexandre de Mérode. On arrive désormais à déceler des substances autrefois indétectables.
Sept autres cas de dopage - dont trois médaillés d’or - ont été détectés pendant les JO de Séoul. Ben Johnson, lui, évoque un sabotage.
Ben Johnson est suspendu à vie de l’équipe canadienne, pour deux ans par la Fédération internationale d’athlétisme. Tous ses contrats sont annulés, il a tout perdu. Le sportif finira par reconnaître avoir triché. Vingt-cinq plus tard, l’athlète participe à une campagne de lutte contre le dopage en 2013 … à Séoul.
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