1. Accueil
  2. Sport
  3. Autres sports
  4. Open d'Australie : Djokovic obtient finalement un sursis jusqu'à lundi
3 min de lecture

Open d'Australie : Djokovic obtient finalement un sursis jusqu'à lundi

Menacé d'expulsion par l'Australie, qui lui a refusé l'entrée et a annulé son visa, le Serbe a obtenu un sursis jusqu'à lundi 10 janvier alors que le premier tournoi du Grand Chelem de la saison débute une semaine plus tard.

Novak Djokovic à Melbourne le 21 février 2021
Novak Djokovic à Melbourne le 21 février 2021
Crédit : David Gray / AFP
Les infos de 5h - Djokovic refoulé par les autorités à Melbourne : ce que l'on sait
00:09:08
Le journal RTL de 5h du 06 janvier 2022
00:09:08
Gregory Fortune & Isabelle Langé

Le "Djokogate" n'en finit plus de rebondir en ce début d'année 2022. Quelques heures après s'être retrouvé au bord de l'expulsion par les autorités australiennes, Novak Djokovic a finalement obtenu un sursis de quelques jours, jusqu'à lundi 10 décembre, pour rester sur le sol australien et fournir de nouvelles preuves validant sa dérogation médicale pour participer à l'Open d'Australie, alors qu'il refuse de dire s'il est vacciné ou non contre la Covid-19. 

Le Serbe de 34 ans, retenu par les services d'immigration à Melbourne depuis son arrivée mercredi 7 janvier, a contesté en justice la décision des autorités de lui refuser l'entrée sur le territoire. Au cours d'une première audience jeudi 6 janvier, un avocat du gouvernement a indiqué que l'expulsion n'interviendrait pas avant une autre audience prévue lundi 10 janvier. 

Ses avocats ont jusqu'à samedi 8 janvier pour apporter de nouveaux éléments au dossier, notamment d'éventuelles preuves attestant de la validité de l'exemption médicale de Djokovic. D'après le quotidien The Age, les justificatifs fournis par le Serbe n’étaient pas assez précis et seulement appuyés par un médecin, et il n’a pas pu présenter d'autres documents aux autorités.

M. Djokovic n'a pas fourni les éléments appropriés pour entrer en Australie

Les douanes australiennes

D'ici lundi, le numéro 1 mondial et double tenant du titre de l'Open d'Australie a rejoint un hôtel réservé aux personnes placées en quarantaine. Une poignée de ses supporters se sont même rassemblés devant cet établissement, réclamant sa libération. Parallèlement, le président de la Serbie, Aleksandar Vucic, a accusé l'Australie de "mauvais traitement" envers le champion. 

À écouter aussi

Mardi 4 janvier, "Djoko" était tout sourire pour annoncer son départ pour Melbourne sur Instagram. Mais le Serbe, qui s'était opposé à la vaccination obligatoire et dont le statut vaccinal est inconnu, a finalement déchanté. Son visa a été annulé, les douanes australiennes expliquant que "M. Djokovic n'a pas fourni les éléments appropriés pour entrer en Australie" et que "les ressortissants étrangers qui ne disposent pas d'un visa valide ou dont le visa a été annulé seront placés en détention et expulsés d'Australie". 

Djokovic était déjà dans le collimateur de la classe politique australienne après l'annonce de sa dérogation médicale pour participer à l'Open d'Australie (17-30 janvier). Si les preuves pour soutenir cette dérogation sont "insuffisantes", alors Djokovic "ne sera pas traité différemment de qui que ce soit d'autre, et il retournera chez lui par le premier avion", avait averti le Premier ministre australien, Scott Morrison. 

Nadal monte au créneau

Rafael Nadal, qui a contracté le Covid le mois dernier malgré deux doses de vaccin, a exprimé peu de sympathie pour son concurrent serbe. "Si vous êtes vacciné, vous pouvez jouer à l'Open d'Australie et partout, et à mon avis le monde a suffisamment souffert pour ne pas respecter les règles", a déclaré Nadal. Djokovic "a pris ses propres décisions, et chacun est libre de prendre ses décisions, mais alors il y a des conséquences", a-t-il ajouté. 

Déjà vainqueur de 20 Grands Chelems, comme Roger Federer et Rafael Nadal, Novak Djokovic vise un 21e titre record à l'Open d'Australie, un tournoi qu'il a gagné neuf fois. Il s'était exprimé dès avril 2020 contre la vaccination obligatoire, alors envisagée pour permettre la reprise des tournois. "Personnellement, je ne suis pas pour les vaccins. Je n'aimerais pas que quelqu'un m'oblige à me faire vacciner pour voyager", avait-il alors affirmé.

À écouter également dans votre journal

Passe vaccinal - L'article 1 qui instaure ce passe a été adopté en première lecture peu avant 3h du matin avec 202 voix pour et 97 contre

Restauration - Les cafetiers ont perdu 30% de leur chiffre d'affaire depuis lundi d'après leur syndicat. Cela s'ajoute au manque de personnel criant depuis le début de la 5e vague de coronavirus. 

Témoignage RTL - Un policier agressé à Lyon en juin 2020 déplore la relaxe en justice de 8 des 10 agresseurs, qui se retrouvent aujourd'hui en liberté. 

La rédaction vous recommande

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien