Cette fois-ci, le joker médical n'est pas passé pour Novak Djokovic, qui s'est vu annuler son visa par les autorités australiennes ce mercredi à l'aéroport de Melbourne, plusieurs heures après son atterrissage. Les douanes ont en effet indiqué que le Serbe était dépourvu des documents nécessaires à l'entrée dans le pays et qu'il devait re-décoller afin de rentrer en Serbie.
C'est un sacré revers pour le numéro 1 mondial, dont le statut vaccinal est inconnu, et qui avait d'abord obtenu une dérogation par la fédération de tennis australienne afin de pouvoir se rendre à Melbourne en vue d'y disputer l'Open d'Australie, le premier tournoi du Grand Chelem de l'année. Mais aussi pour y défendre son titre, lui qui a remporté à Melbourne les trois dernières éditions.
Pour rappel, fin septembre, les organisateurs du tournoi avaient fait savoir qu'il fallait justifier d'un schéma vaccinal complet pour pouvoir le jouer. Après l'annonce de la dérogation accordée au joueur serbe, ce dernier était dans le collimateur de la classe politique australienne car qu'il n'a jamais souhaité communiquer sur son statut vaccinal, évoquant "une affaire privée".
Selon la presse australienne, la raison de l'annulation du visa du nonuple vainqueur de l'Open d'Australie ne serait pas en lien direct avec l'obtention de son exemption : Djokovic n'aurait en effet pas rempli le bon formulaire pour faire sa demande de visa et le visa qu'il a demandé n'autorise pas de dérogation médicale.
Ce mercredi, le Premier ministre australien Scott Morrison a même accentué la pression sur Djokovic, laissant entendre que le joueur pourrait être "renvoyé par le premier avion" s'il ne présentait pas à son arrivée "une explication suffisante" à sa dérogation. Cette dernière a été délivrée par deux groupes indépendants de médecins, dont un au nom du gouvernement. "Il n'y aura aucune règle spéciale pour Novak Djokovic. Pas la moindre", avait-il tonné.
Du côté de Belgrade, le président de la Serbie Aleksandar Vucic a immédiatement accusé l'Australie de "mauvais traitement" envers Djokovic. Déclarant avoir parlé avec le joueur au téléphone, le chef de l'Etat serbe a déclaré sur Instagram que "toute la Serbie était avec lui" et que "les autorités prenaient toutes les mesures nécessaires pour que le mauvais traitement du meilleur joueur de tennis du monde cesse aussitôt que possible".
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