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JO d'hiver 2030 : pourquoi le dossier de la France est-il le seul retenu ?
Aux dépens de la Suisse et de la Suède, la France est désormais la seule candidature étudiée par le CIO pour l'organisation des JO d'hiver 2030.
Le CIO réuni le 29 novembre 2023
Crédit : FRANCK FIFE / AFP
La France plus que jamais terre d'olympisme ! Après les JO 2024 l'été prochain à Paris, la France devrait accueillir les Jeux d'hiver en 2030 dans les Alpes. La candidature française a franchi un pas important mercredi, en entrant seule en "dialogue ciblé" avec le Comité international olympique qui désignera officiellement l'hôte l'an prochain, a annoncé mercredi le CIO. La France est donc le seul dossier encore en lice, devenant désormais "l'hôte pressenti" pour la compétition.
Ce qui a fait la différence avec la Suisse et la Suède, c'est que l'immense majorité des infrastructures sont déjà là, 95% des installations existent : pistes de bobsleigh à La Plagne, tremplin à Courchevel, le ski alpin sur les pistes éprouvées de Méribel, Courchevel et Val-d'Isère, le ski de fond à la Clusaz, ou encore le biathlon au Grand Bornand, histoire d'associer la Haute-Savoie. Au Sud, Nice devient une capitale des sports d'hiver avec les épreuves de glace dans une toute nouvelle patinoire olympique.
Seul inconnu, l'anneau de patinage de vitesse, car la France n'en possède plus. Deux options figurent dans le dossier, un équipement temporaire dans un centre de congrès, ou l'utilisation d'une piste existante à l'étranger. Budget estimé de ces jeux : 1,5 milliard d'euros. Plusieurs partenaires de Paris 2024 sont prêts à poursuivre l'aventure olympique. "Les Jeux devront financer les Jeux" : la petite musique est connue, mais fait toujours danser le Comité international olympique.
