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JO 2024 : les Russes tombent "encore plus bas" avec leurs accusations de "racisme", juge le CIO

La Russie a accusé le Comité international olympique de "basculer dans le racisme et le néonazisme" en raison des restrictions imposées aux sportifs russes pour les Jeux olympiques de 2024.

Les Jeux olympiques et paralympiques se déroulent du 26 juillet au 8 septembre.

Crédit : Dimitar DILKOFF / AFP

Lise Lacombe & AFP

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Le gouvernement russe est tombé "encore plus bas". C'est ce qu'a dénoncé le Comité international olympique mercredi 20 mars alors que le Kremlin a accusé l'organisation de "basculer dans le racisme et le néonazisme", en raison des restrictions imposées aux sportifs russes pour les Jeux olympiques de 2024.

"Cela dépasse tout ce qui est acceptable", a estimé face à la presse Mark Adams, le porte-parole du président du CIO, l'Allemand Thomas Bach. "En liant le président, sa nationalité et l'Holocauste, (le gouvernement russe) tombe encore plus bas. C'est tout ce que nous avons à dire", a-t-il tranché.

Interrogé sur une série de déclarations russes dans la matinée, Thomas Bach avait préféré laisser répondre Mark Adams en raison du caractère "extrêmement agressif" et "aussi très personnel" de certaines de ces accusations. 

"C'est de l'intimidation de sportifs"

Le Kremlin et la diplomatie russe réagissaient à une double actualité : l'offensive lancée mardi par le CIO contre les "Jeux de l'amitié" russes, une nouvelle compétition prévue en septembre et accusée de "politiser le sport", et l'interdiction faite aux sportifs russes et bélarusses sous bannière neutre de parader lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de 2024, le 26 juillet à Paris.

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"Ces décisions démontrent à quel point le CIO s'est éloigné de ses principes déclarés et a basculé dans le racisme et le néonazisme", a martelé Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères. 

Le Kremlin a en outre accusé mercredi le CIO de chercher à intimider les sportifs désireux de participer aux futurs Jeux de l'amitié, car le directeur de la Solidarité olympique du Comité, James Macleod, n'a pas exclu la possibilité de sanctions. "C'est de l'intimidation de sportifs. Et cela sape complètement l'autorité du CIO", a jugé Dmitri Peskov, porte-parole du président russe.

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