Ocean Globe Race : Triana se déroute pour évacuer un blessé, dont la situation s'aggrave

Le bateau Triana, qui participe à la Ocean Globe Race, un tour du monde "à l'ancienne" en quatre étapes, doit se dérouter après la grave blessure d'un membre d'équipage.

Les soleils levants sont des moments privilégiés en mer

Crédit : Margault Demasles

INVITÉ RTL - Ocean Global Race : "C'est un spectacle extraordinaire", savoure déjà Jean d'Arthys

00:01:48

Je m'abonne à la newsletter « Sport »

Le bateau Triana, qui participe à la Ocean Globe Race, un tour du monde "à l'ancienne" en quatre étapes, a connu un sérieux incident dimanche 17 septembre. En milieu de journée, un membre de l'équipage du "Triana" s'est gravement blessé à la jambe. Il a accidentellement glissé sur le pont de l'embarcation. Une plaie de plusieurs centimètres était notamment visible derrière l'un de ses deux genoux à la suite de cet accident. Il pouvait parler et était conscient.

Après cet incident, Jean d'Arthuys, ancien dirigeant du groupe M6, a pris la décision de dérouter le bateau en direction de Madère ou Porto Santo. La situation s'est cependant dégradée lundi 18 septembre avec notamment une perte de sang continue tout au long de la nuit et une détérioration de l'état en général. De la morphine lui a été administrée. La vitesse du bateau n'est pas celle prévue, ce qui entraîne un retard jusqu'au prochain port.

En principe, le membre de l'équipage blessé va être débarqué. Un bateau semi-rigide (pneumatique) doit prendre en charge le marin. Le "Triana" devrait ensuite pouvoir poursuivre sa route dans cette course autour du monde. Mais avant le départ, Jean d'Arthuys avait souligné que la santé des membres de l'équipage comptait plus que tout.

Une course "à l'ancienne"

Six jours après le départ de la Ocean Globe Race, cette course "à l'ancienne" sans sextan à bord du bateau "Triana", l'ancien dirigeant du groupe M6 Jean d'Arthuys avait livré samedi 16 septembre ses premières impressions au micro de Nathalie Renoux. "Il y avait des très bonnes conditions météorologiques" au départ. "On s'est tout de suite jeté dans la navigation astronomique (...) la navigation à l'état pur".

"C'est une fantastique chevauchée maritime pour le moment, sachant qu'on a déjà subi des épisodes difficiles : le 12, pendant la nuit, notre barre a cassé. On a eu assez peur (...) les gars ont pu réparer ça pendant quatre heures, secoués par la mer. Le bateau est reparti et on va bientôt arriver le long des côtes portugaises", précise l'ancien dirigeant du groupe M6.

Et comment se passe la vie à bord ? "Nous sommes 8, organisés par petits groupes : un groupe est sur le pont pour piloter le bateau, un autre attend en stand-by pour aider si besoin et le troisième groupe dort. Tout ça tourne, chacun prend son rythme pour dormir trois heures, travailler trois heures et somnoler trois heures. C'est un rythme à prendre, mais l'envie de gagner et la beauté du spectacle de l'océan... On a déjà vu des poissons volants, des dauphines et des baleines. C'est un spectacle extraordinaire".

Les soleils levants sont des moments privilégiés en mer

Crédits : Margault Demasles
Les adieux sont émouvants sur les quais du départ

Crédits : Margault Demasles
Les équipiers en stand-by se reposent

Crédits : Margault Demasles
La chaîne reliant le safran à la barre a lâché. Après avoir perdu le contrôle du bateau, les équipiers ont repris le contrôle et réparent les dégâts

Crédits : Margault Demasles
Titouan Dourmap se réveille avant son quart et récupère son ciré avant de monter sur le pont

Crédits : Margault Demasles

Chaque semaine, les carnets de bord de "Triana" seront diffusés dans les journaux télévisés M6 et sur RTL, le samedi dans le Journal Inattendu de Nathalie Renoux (12h30-13h30), pour faire vivre les moments forts de l’équipage aux téléspectateurs et auditeurs durant les 8 mois de course. "Nous avons eu l'autorisation de la course d'avoir cette liaison pour vous raconter et essayer de vous faire vivre cette aventure", conclue Jean d'Arthuys.

La rédaction vous recommande