Rupture abusive de contrat, préjudice de notoriété... L'ancien sélectionneur du XV de France Guy Novès a contesté jeudi 14 février devant les prud'hommes de Toulouse les motifs de son licenciement fin décembre 2017 pour "faute grave", et réclamé 2,9 millions d'euros à la Fédération française de rugby (FFR). La décision du conseil de prud'hommes sera rendue le 8 avril.
Aux yeux de l'entraîneur le plus titré de France en club, avec le Stade Toulousain, il s'agit de faire reconnaître qu'il n'a pas commis cette "faute grave" dont l'accuse la FFR, en s'appuyant sur un audit jamais officiellement publié. L'homme de 65 ans entend établir que son licenciement était en fait prémédité, même s'il est intervenu au terme d'une série de mauvais résultats.
Selon Novès, le président de la FFR, Bernard Laporte, avec lequel l'inimitié était notoire, avait proclamé pendant toute la campagne menée avant son élection qu'il souhaitait l'évincer. "Ce qui est sûr, c'est que pour moi Bernard Laporte est un gros problème, a-t-il concédé au micro RTL de Marc-Olivier Fogiel, après l'audience. Personnellement, mon problème c'est Bernard Laporte et Serge Simon", le premier vice-président de la FFR.
Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de travailler avec eux
"Je ne sais pas pourquoi j'ai accepté de travailler avec eux pendant un an, et finalement c'est que je regrette le plus", poursuit le Toulousain de naissance. Quant aux résultats du XV de France depuis son éviction et son remplacement par Jacques Brunel, il les jugent "moins bons", ce qui l'attriste "pour les joueurs".
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