EuroBasket 2025 : la France arrive en favorite malgré l'absence de ses joueuses stars de WNBA

C'est avec un statut de cador mais sans certaines de leurs meilleures joueuses, que l'équipe de France féminine de basket s'avance à l'Euro en Grèce (18-29 juin). Passées à un point de faire tomber l'ogre américain en finale des Jeux olympiques de Paris l'an passé, la sélection de Jean-Aimé Toupane espère enfin asseoir sa domination à l'échelle continentale, où le titre lui échappe depuis 2009 malgré sept podiums de rang.

"Avec ce qu'on a montré l'été dernier, on n'a pas du tout envie de baisser la barre", a confirmé a pivot Marième Badiane dans des propos relayés par l'AFP. Pourtant, le groupe tricolore est amputé de ses cadres.

Gabby Williams (Seattle Storm) et Marine Johannès (New York Liberty), ses deux meilleures marqueuses du tournoi olympique, ont renoncé à leur participation pour se consacrer à leur carrière, de l'autre côté de l'Atlantique, en WNBA. Idem pour Dominique Malonga (Seattle Storm) et Carla Leite (Golden State Valkyries), elles aussi dans ce championnat, dont le calendrier et le règlement entrent en conflit avec l'EuroBasket.

Ajoutez à cela le forfait de la meneuse Marine Fauthoux (CBK Mersin), gravement blessée à un genou lors d'une rencontre de préparation face à la Belgique début juin, et voici les Françaises privées de solides atouts.

Vers un France-Belgique en finale ?

Le sélectionneur national a tout de même pu compter, au moment de boucler sa liste de 12 joueuses, sur six médaillées d'argent de Paris 2024 (Romane Bernies, Leïla Lacan, Valériane Ayayi, Marième Badiane, Iliana Rupert et Janelle Salaün).

"C'est un groupe qui a changé, qui a beaucoup de nouvelles têtes mais cela reste les mêmes principes, le même style de jeu", assure Marième Badiane à l'AFP, alors qu'elle a été libérée pour l'Euro par le Minnesota Lynx, aussi en WNBA.

Élargi à 25 joueuses au moment d'aborder le début de la préparation en mai, l'effectif a été petit à petit réduit au fil des matchs amicaux : un succès convaincant contre la Turquie (81-61), une victoire éclatante contre la Belgique championne d'Europe en titre (91-42), puis une défaite contre ces mêmes voisines (60-63).

Au premier tour, les Françaises retrouveront d'ailleurs les Turques pour une entrée en matière abordable sur le papier, au stade de la Paix et de l'Amitié du Pirée ce mercredi 18 juin. Il y aura ensuite un duel avec les hôtes grecques puis un dernier contre la Suisse avant les quarts de finale.

Si les Belges alignent leur meilleur roaster possible et ne seront pas à prendre à la légère, tandis que l'Allemagne, l'Espagne voire la Serbie restent en embuscade, ce début de parcours pourrait mener la France vers l'or cette fois... "On en a la capacité et ce serait une déception pour tout le monde si ce n'était pas le cas", conclut Marième Badiane.

L’actualité par la rédaction de RTL dans votre boîte mail.

Grâce à votre compte RTL abonnez-vous à la newsletter RTL info pour suivre toute l'actualité au quotidien

Je créé mon compte Se connecter

S’abonner à la Newsletter RTL Info