Le feuilleton Novak Djokovic continue, mercredi 12 janvier, à cinq jours du coup d'envoi de l'Open d'Australie. Le tennisman de 34 ans s'entraine à Melbourne mais l'Australie n'a toujours pas décidé si le numéro 1 mondial allait pouvoir rester sur son territoire. Dans un long message publié sur son compte Instagram, le Serbe se défend de plusieurs accusations à son encontre.
Première mise au point, sur sa présence en public à Belgrade le 17 décembre, au lendemain de son test positif à la Covid-19. Novak Djokovic affirme qu'il ne se savait pas contaminé lorsqu'il a participé à une cérémonie entouré d'enfants. "J'étais asymptomatique, écrit-il. Je n'ai reçu le résultat qu'une fois l'événement terminé".
Le numéro 1 mondial présente par ailleurs ses excuses au journaliste de L'Équipe à qui il a donné une interview le 18 décembre sans faire mention de ta contagion. Il reconnaît aussi avoir voyagé avant de se rendre en Australie : il s'est entraîné en Espagne, contrairement à ce qui est indiqué sur sa fiche de douane. Il invoque une "erreur humaine". C'est son agent qui aurait coché la mauvaise case. Comme sur le terrain, "Djoko" ne lâche rien en défense.
Parallèlement, le journal allemand Der Spiegel émet des doutes sur la date de ce fameux test du 16 décembre. Les journalistes allemands ont scanné les QR codes des tests du Serbe, rendus publics après l'audience de lundi 10 décembre, et ont décrypté le langage informatique qu'ils renferment : il apparaît que Djokovic n'a pas passé le test qui allait se révéler positif le 16 décembre, mais 10 jours plus tard, le 26.
Un autre élément est encore plus troublant : le numéro du test positif serait postérieur à celui négatif du 22 décembre. Si les faits sont avérés, cette falsification expose le numéro 1 mondial à une suspension de trois ans selon les règles de l'ATP. En attendant, il s'entraîne ce matin, toujours convaincu de pouvoir défendre son titre, et n'a pas réagi à cet article de presse.
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