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Coupe du monde de rugby 2023 : le choix contesté de la France

L'Afrique du Sud et la Nouvelle-Zélande ont émis des doutes sur la décision d'attribuer à la France l'organisation de la Coupe du monde en 2023.

Bernard Laporte, le 15 novembre 2017
Bernard Laporte, le 15 novembre 2017
Crédit : ADRIAN DENNIS / AFP
François Quivoron & AFP
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La France a obtenu mercredi l'organisation de la Coupe du monde de rugby en 2023, aux dépens de l'Afrique du Sud et de l'Irlande. La candidature sud-africaine avait pourtant été recommandée par World Rugby, via un rapport indépendant publié le 31 octobre. De quoi déclencher l'incompréhension et même des doutes émis par les dirigeants du rugby sud-africain, qui ont dénoncé l'opacité du processus ces deux dernières semaines.

"World Rugby a conduit un processus exhaustif et transparent pendant quinze mois pour identifier la meilleure nation. Ce processus est devenu totalement opaque ces deux dernières semaines", a déclaré dans un communiqué Jurie Roux, directeur général de la Fédération sud-africaine (Saru). 

"Ce sera à la prochaine générations de dirigeants de décider de se porter candidat pour le tournoi 2027 ou les suivants. Je suis certain que le pays accomplira un jour son rêve d'organiser la compétition. Mais ce ne sera pas en 2023, et nos coeurs saignent", a déclaré de son côté dans le communiqué Mark Alexander, président de la Saru. Jurie Roux a cependant exclu de porter toute réclamation : "Nous avons toujours dit que nous respecterions le processus et nous estimons désormais qu'il est clos."

Une décision "étrange" pour la Nouvelle-Zélande

La Nouvelle-Zélande a aussi fait part de ses doutes. Steve Tew, patron de la fédération néo-zélandaise, a pris acte de la décision "étrange" d'accorder à la France l'organisation de la Coupe du monde, observant que les votes démocratiques produisaient parfois des choses "curieuses". Il a confirmé que les Néo-Zélandais avaient suivi les recommandations de World Rugby et voté pour la candidature sud-africaine, qui était favorite.

Confiant qu'il n'était "pas complètement surpris", Steve Tew a observé que cette décision était un exemple de "démocratie en action". "Au final, nous vivons dans une démocratie et les démocraties donnent parfois des choses curieuses, a-t-il dit à Londres à Radio New Zealand. En l'occurrence, elle a produit ici un résultat auquel les gens ne s'attendaient pas." Il a reconnu que le fait que les recommandations de World Rugby n'aient pas été suivies pouvait étonner. "J'imagine que cela semble bizarre et que les gens spéculeront autant qu'ils veulent", a-t-il par ailleurs dit à Radio Sport.

Mais il a reconnu que la France et l'Irlande avaient totalement le droit de faire campagne contre les recommandations de l'instance, et s'est dit convaincu que la France organisera un tournoi exceptionnel en 2023. "C'est un pays plein d'histoire et de classe, la nourriture et le vin, c'est juste remarquable, a-t-il dit. Mais nous aurions aussi apprécié d'aller en Afrique du Sud. Nous compatissons avec l'Afrique du Sud qui a probablement cru il y a deux semaines que la partie était gagnée."

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