Brigitte Henriques est la première femme à avoir été élue présidente du Comité national olympique et sportif français depuis sa création en 1972. Selon elle, "ce qui est certain, on l'a bien vu pour les Jeux olympiques, c'est qu'il a fallu attendre un certain temps avant que les femmes soient autorisées à y participer". Symboliquement, son élection est "hisrtorique" et "le défi est dur à relever".
Vice-présidente du comité olympique depuis quatre ans, et vice-présidente de la Fédération française de football depuis 12 ans, Brigitte Henriques se dit "prête" pour ce nouveau poste de présidente du CNOSF. La parité dans le sport est encore loin, avec seulement 14 femmes à des postes de présidente de fédération sur 108 présidences de fédération. Le premier objectif de Brigitte Henriques sera "d'accompagner l'ensemble des fédérations pour que les licenciés reviennent dans les clubs", après la crise sanitaire.
Doté d'une enveloppe de 100 millions d'euros, le Passe Sport a été lancé par le gouvernement. Pour la nouvelle présidente, "il faut qu'on arrive à ce que les 5,2 millions de jeunes éligibles puissent bénéficier de ce Passe Sport. On va aussi aider les clubs et les fédérations dans les démarches administratives, pour que tout le monde revienne".
Brigitte Henriques souhaite que la France soit un pays avec une vraie culture sportive. Par le sport, la nouvelle présidente veut contribuer à "l'éducation, à la cohésion sociale" et "faire bouger les choses". Selon elle, le sport est "un véritable levier pour notre société". Avec les présidentielles en 2022, le Comité national olympique et sportif français et les 108 fédérations "seront force de proposition pour les prochaines élections".