"C'est un rêve d'enfant" : une réserviste de la gendarmerie marseillaise au départ du Marathon Pour Tous

Plus de 20.000 coureurs amateurs s'élanceront ce samedi 10 août sur le même parcours que les athlètes du marathon des JO de Paris. Parmi eux, Sophie s'entraîne depuis plusieurs années pour réaliser son rêve.

Plus de 20 000 coureurs amateurs participent au Marathon pour tous.

Crédit : Alain JOCARD / AFP

RTL ÉVÉNEMENT - Réserviste dans la gendarmerie pour les JO, Sophie participe aussi au marathon pour tous

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C'est la fête de la course à pied ! Ce samedi, il n'y aura pas que les athlètes du marathon des Jeux olympiques qui s'élanceront pour 42 km. Après souvent des mois d'entraînement, 20.000 amateurs seront sur la ligne de départ du Marathon Pour Tous, ce samedi soir, sur le même parcours que les athlètes professionnels, entre l'Hôtel de Ville et les Invalides en passant par le château de Versailles.

Parmi les participantes, Sophie a 26 ans. En temps normal, cette Marseillaise travaille en radiologie à l'hôpital mais elle est également réserviste dans la gendarmerie pour assurer la sécurité des JO. Chez elle, toutes ses vies cohabitent dans un seul et même placard : son gilet pare-balles sur une étagère, ses blouses médicales dans une autre, et en dessous, une dizaine de paires de baskets.

Sur sa table basse, son agenda prouve que toutes les journées sont bien remplies, de 6 h jusqu'à 19 h : "Je commence à 6h à la gendarmerie, ce qui veut dire réveil à 4h30, et puis le soir, c'est parti pour 30 km de course à pied", précise-t-elle. Pourtant, ce programme chargé est un jour de pause pour Sophie. Le reste du temps, elle est à son travail à l'hôpital mais depuis un mois, elle a sacrifié ses week-ends et ses congés pour faire des missions en tant que réserviste avec la gendarmerie avec l'objectif d'assurer la sécurité des athlètes. "Je suis une hyperactive. J'avais peur au début de m'être un peu emballée, et finalement, j'ai très bien récupéré. Je ne me sens pas fatiguée, j'adore ce que je fais et c'est une expérience de folie", confie-t-elle.

"Le mot fierté n'est pas assez fort"

Cela fait des années que cette mordue de sport, qui fait de l'athlétisme depuis ses 4 ans, rêve des JO en France. C'est avec cette projection en tête qu'elle s'est trouvée une place de choix à Marseille auprès de la gendarmerie, juste devant l'hôtel des athlètes pour assurer leur sécurité, surveiller les environs avec son gilet pare-balles sur le dos.

Pour elle, ces missions sont l'occasion de se mettre à fond dans l'ambiance des JO : "C'est vraiment sympa, on peut discuter avec les athlètes, on voit leur quotidien. Pour beaucoup, c'est la compétition de leur vie et on le voit sur leur visage quand ils parviennent à se qualifier. Quand je vois un sportif heureux, ça me donne envie de tout déchirer pendant le Marathon Pour Tous." Et pour cela, elle s'est durement entraînée à courir, notamment pendant la canicule. Ça fait même partie de sa stratégie : "C'est un atout parce que peut-être que le jour même à Paris, avec un peu moins de chaleur, ce sera un peu plus facile."

Réponse dans quelques heures puisque Sophie s'élancera ce samedi soir à 21 h depuis l'Hôtel de Ville. Elle peine toujours à y croire : "Le jour où j'ai su que j'avais été tirée au sort, c'était incroyable, je n'arrivais pas à réaliser que j'allais participer à une petite épreuve des JO. Je regarde ça à la télé depuis que je suis petite, c'est un rêve d'enfant. Le mot fierté n'est pas assez fort." Ce rêve, Sophie compte bien le réaliser en moins de 4 h.

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