Bernard Laporte dévoile aujourd'hui son ambition pour le XV de France de rugby au côté du nouveau sélectionneur des Bleus Jacques Brunel. Des Bleus qui "doivent toujours gagner" selon Laporte, qui a la défaite en horreur. Cette haine viscérale de l'échec lui vaut d'ailleurs des coups de sang mémorables, et quelques insomnies.
En 2003, alors que les Bleus viennent de perdre leur 2e test match en Argentine, Laporte convoque les journalistes au milieu de la nuit et tient une conférence de presse à 3h et demie du matin. Ulcéré par la prestation de ses joueurs, il lance : "Si ça continue comme ça, on va devenir une équipe qui dort, comme l'autre con, là-bas", en pointant du doigt un photographe qui tombe de sommeil.
Cette hargne lui a valu un surnom : "Bernie le dingue". Un meneur d'hommes qui n'hésite pas à se mettre en scène dans la vidéo de présentation de la candidature française pour la coupe du monde 2023. Laporte apparaît au milieu d'un vestiaire composé de policiers, stadiers, restaurateurs, et harangue ses troupes pour qu'elle donne le meilleur.
Son principal talent, c'est d'ailleurs le langage. Une gouaille, un accent chantant qui en ont séduit plus d'un et que sa marionnette des Guignols de l'Info a rendu populaire. Contrairement à de nombreux sélectionneurs du XV de France, le natif de Rodez n'a jamais été international. Trop frêle. Pourtant ses anciens coéquipiers de Bordeaux Bègles saluent son leadership, sa capacité à mobiliser déjà... Devenu entraîneur, il remporte deux boucliers de Brennus, puis 4 tournois des 6 nations avec le XV de France. Avant de devenir secrétaire d'État.
Je tenais à vous dire que je ne suis pas le père de l'enfant de Rachida Dati
Bernard Laporte en 2008
Là encore, son franc-parler se révèle parfois déconcertant. Comme lorsqu'il lance, en cloture d'un discours officiel : "Je tenais à vous dire que je ne suis pas le père de l'enfant de Rachida Dati".
Homme politique, Bernard Laporte est également un homme d'affaires. Déjà candidat à un deuxième mandat,il revendique le fait d'être un président de fédération bénévole, mais se retrouve au milieu d'une histoire de gros sous. Soupçonné d'avoir fait pression pour réduire des sanctions prononcées contre le club de Montpellier alors qu'un contrat d'image de 150.000 euros le lie à Mohed Altrad, le président du club. Un contrat qu'il assure avoir rompu.
Sous le coup d'une enquête administrative, Bernard Laporte a déjà contre-attaqué et porté plainte en diffamation contre le journal l'Équipe. Bien décidé à gagner aussi, sur le terrain judiciaire.
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