"On a besoin des arbitres pour jouer" : l'arbitrage n'a plus la cote mais tente de susciter des vocations

L’arbitrage n’a plus la cote, que ce soit dans le football, mais aussi dans d’autres sports comme le rugby, le handball ou le basket. Le slogan "on n’a pas le même maillot, mais on a la même passion" ne suffit plus. Alors, La Poste a lancé un challenge nommé "Les flammes de l'arbitrage". 150 jeunes étaient au rendez-vous mercredi dernier à Paris. L’enjeu est de sensibiliser les jeunes et de susciter des vocations.

Ils ont pu y découvrir toutes les facettes de l’arbitrage à travers différents ateliers. Pour la star du handball Nikola Karabatic, c’est important : "On essaie de créer des vocations parce qu’on a besoin des arbitres pour pouvoir jouer à tous les niveaux".

Plusieurs enfants ont d’ailleurs été conquis. "C’est trop bien, on kiffe ici", s'écrie l’un d’eux. "Moi, j’ai déjà arbitré l’année dernière", se vante un autre. "C’est un peu dur d’arbitrer parce qu’on n’a pas toujours la bonne réponse et on peut se faire taper des fois, s’ils (les joueurs) ne sont pas d’accord", explique un autre enfant à notre micro. Une réflexion difficile, mais qui est bien réelle. La semaine dernière encore, un jeune arbitre de 17 ans a été insulté et frappé lors d’un match de foot amateur dans un quartier de Toulouse.

Pour autant, Camille Soriano, arbitre de football depuis 15 ans, espère que ces journées de l’arbitrage vont susciter des vocations : "C’est une bonne école de la vie. Ça permet de prendre confiance en soi, d’imposer ses décisions … Tous les jeunes en sortent grandis et ça peut leur servir par la suite, au niveau personnel et professionnel."

Ce challenge va maintenant être décliné en régions, sous forme de jeu pédagogique en ligne. L’objectif est de toucher 4 millions de licenciés, issus des 25.000 clubs amateurs de foot, rugby, basket et handball.

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Losc

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