23 août : le jour où Lance Armstrong a été accusé de dopage pour la première fois

Il y a 18 ans, le 23 août 2005, c'était le début de la fin pour le cycliste que tous pensaient intouchables : Lance Armstrong. Des révélations du journal L'Équipe mettaient au grand jour le dopage du septuple vainqueur du Tour de France. En effet, des analyses rétroactives démontraient qu'il s'était dopé à l'EPO (érythropoïétine) lors du Tour de 1999.

C'était la preuve de trop, alors qu'il était impossible de prouver qu'il était dopé avant les analyses rétroactives. L'ancien président de la fédération française de cyclisme, Daniel Baal, ne pouvait que constater ce que comprenaient beaucoup de fans de cyclisme : "Il y a des éléments très tangibles qui sont là et qui amènent à remettre tout en cause". 

Le 12 octobre 2012, à la suite de sept ans d'enquête, l'ancien coureur a été officiellement déchu de ses sept titres du Tour de France. Trois mois après, il a avoué s'être dopé à la présentatrice américaine Oprah Winfrey lors d'une émission télévisée en forme de procès. Il a révélé l'existence de son cocktail composé d'EPO, de transfusion sanguine et de testostérone.

L'athlète états-unien a déployé un système de dopage ultra-organisé, l'un des plus impressionnants de l'histoire du sport. Malgré les 200 contrôles qu'il a passés, tous étaient négatifs. Pour remédier à ce problème, l'Union Cycliste Internationale (UCI) met en place un passeport dissuasif, qui permet le suivi sanguin individualisé des coureurs. Si de trop grandes variations se font ressentir, l'UCI peut alors soupçonner une certaine anormalité.

Pour sûr, l'affaire Lance Armstrong a marqué son temps. Les changements qu'a impliqués cette dernière ne sont pas près d'être oubliés dans le cyclisme, tandis que certains soupçonnent Jonas Vingegaard et Tadej Pogacar d'user des mêmes méthodes que l'ancien maillot jaune...