Séismes : "Ma ville bien-aimée pue le cadavre", à Antioche, les rescapés cherchent à fuir leur ville en ruines

REPORTAGE - Le bilan en Turquie et en Syrie pourrait encore doubler, alors que plus de 33.000 personnes sont déjà mortes dans le séisme qui a frappé les pays. Dans les villes dévastées, les rescapés tiennent depuis une semaine sous des tentes ou dans des voitures, malgré le froid glacial. Et beaucoup ont choisi de quitter la zone du séisme, laissant derrière eux des villes fantômes, comme à Antioche où se trouve l'envoyé spécial de RTL.

Dans le centre de la ville, une habitante est venue voir l'état de sa boutique dans le vieux bazar, avant de quitter la ville. "Nos amis sont tous partis. Ce n'est plus un endroit vivable désormais. Ma ville bien-aimée pue le cadavre", se lamente-t-elle, en pleurs.

Dans la gare routière d'Antioche, ils sont des dizaines de rescapés à chercher un billet ou une place de libre pour fuir leur ville en ruines.