Des milliers d'employés de Google à travers le monde ont arrêté de travailler ce jeudi 1er novembre. De Singapour à New York, en passant par Londres, Berlin, Zurich ou encore le siège mondial de l'entreprise en Californie, ces personnes ont dénoncé la mauvaise gestion du harcèlement sexuel au sein de cette entreprise, pourtant symbole de modernité.
Tout est parti d'un article publié la semaine dernière dans le New York Times. Le quotidien affirmait que Google avait couvert ces dernières années une série de cas de harcèlements sexuels impliquant des hauts responsables, dont Andy Rubin, créateur du système d'exploitation mobile Android. Ce dernier est parti du groupe en 2014 avec une indemnité de 90 millions de dollars. Andy Rubin a par ailleurs nié les allégations parues dans le New York Times.
Il n'en fallait pas plus pour lancer ce mouvement social de grande ampleur, le premier dans l'histoire de l'entreprise. Les organisateurs et organisatrices du mouvement ont alors appelé les quelque 90.000 employés de Google dans le monde à sortir de leurs bureaux à 11 heures du matin, le jeudi 1er novembre, dans leur fuseau horaire respectif.
Au siège social du groupe, à Mountain View (en Californie), des images diffusées par des salariés sur Twitter et par des télévisons locales montraient des milliers de personnes -surnommés "Googlers"- rassemblées entre les nombreux bâtiments du campus, le "Googleplex", en pleine Silicon Valley, le berceau des géants technologiques. Des centaines d'employé-es de sa filiale YouTube se sont également mobilisé-es.
Le PDG Sundar Pichai a fait savoir dans une déclaration écrite qu'il soutenait les employé-es qui choisissaient de débrayer. S'exprimant jeudi soir lors d'une conférence organisée par le NYT à New York, il a reconnu qu'il y avait "de la colère et de la frustration au sein du groupe" et a ajouté : "Chez Google, nous mettons la barre très haut et nous n'avons clairement pas répondu à nos propres attentes".
Après l'article du New York Times, Sundar Pichai a également envoyé un courriel aux employés indiquant que 48 salariés, dont 13 hauts responsables, avaient été renvoyés pour harcèlement sexuel ces deux dernières années, sans indemnité. Il a assuré que le groupe ne tolérait plus aucun comportement déplacé. Des actions concrètes "approchent", a-t-il enfin assuré.
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