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Le rappeur Booba
Crédit : Jalal Morchidi / ANADOLU AGENCY / Anadolu Agency via AFP
Un show à la hauteur de sa légende ? Sept ans après avoir enflammé Paris La Défense Arena, Booba a investi de nouveau la plus grande salle d'Europe le temps de trois concerts les 10, 11 et 12 octobre 2025, devant près de 40.000 spectateurs chaque soir.
Le poids lourd du rap français a présenté un spectacle monumental inédit, baptisé Nemesis, du nom de la déesse grecque de la colère et de la justice. Scénographie impressionnante, pluie de tubes... Le Duc de Boulogne a offert une prestation XXL pour célébrer plus de trente ans de carrière.
Vers 21 heures les lumières s'éteignent. Sur l'écran géant de 1.500 mètres carrés, il est là le "roi du rap" français, capé et en armure, d'abord dans un film. Puis, Booba apparaît sur une passerelle en hauteur, dans le même costume. Il descend dans l'arène tel un guerrier antique.
Casquette, survêt', l'oreille puissante, l'autotune présente... Booba enchaîne les classiques devant des fans conquis d'avance : AC Milan, Attila, Friday, Paradis, Tombé pour elle, Kalash (sans Kaaris)... Le rappeur assure, mais sans en faire plus.
"Il est là, il bouge, la scénographie est très travaillée, les visuels sont magnifiques, il sait où se placer, à quel moment, mais il n'y a pas d'effort particulier. Bon, évidemment, il ne danse pas, mais voilà, on va dire que sa présence suffit", raconte une spectatrice à RTL.
Booba n'a pas lésiné sur les moyens. Le rappeur a même convié un orchestre symphonique pour l'accompagner sur ses derniers morceaux du spectacle. La soirée s'achève avec Dolce Camara et un dernier message : "La piraterie n'est jamais finie".
Il a marqué une époque, il a marqué une génération
Un fan de Booba
Un côté mégalo, une plume aiguisée, un succès commercial avec 3 millions de disques écoulés et une communication rodée, Booba revient sur le devant de la scène. Loin de ses clashs habituels, c'est un pionnier du rap français. Et ce concert de 2h30 est là pour le rappeler.
"Il a marqué une époque, il a marqué une génération, explique Antoine, un fan, au micro de RTL. Peu importe si on écoutait du rap ou pas, il y a quand même des titres qui ont marqué, qui sont plus de l'ordre du patrimoine culturel que du simple rap.
Roi des punchlines, Booba a fait le job à Paris La Défense Arena. Mais sans interaction. Le Duc reste le "boss" du rap français.
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