VIDÉO - "Sept à Huit" : abandonné à l'âge de six mois, Vincent Lagaf’ se confie sur ses blessures

Le trublion du PAF a aussi ses cicatrices. Alors qu'il vient de sortir son livre Je m'appelais Franck, chez XO Éditions, l'ancien présentateur du Bigdil Vincent Lagaf' s'est confié, dimanche 9 avril, sur les blessures de son enfance. Il raconte ainsi avoir été abandonné par sa mère dès ses deux mois, face à Audrey Crespo-Mara.

"J'ai été confié à l'Assistance Publique à l'âge de six mois", raconte-t-il. Pendant deux ans, il restera dans un orphelinat avant d'être adopté par un couple qui est dans l'incapacité d'avoir des enfants. À ce moment-là, on "lui retire une partie de son identité". Prénommé Franck à la naissance par sa mère, ses parents adoptifs lui retirent son prénom et l'appellent Vincent. "Aujourd'hui, ça me choque". Il raconte même qu'encore actuellement, lorsqu'il "descend dans la rue [et qu'il] j'entends 'Franck', [il] tourne la tête".

Pendant de nombreuses années, il restera dans l'inconnu concernant l'identité de sa mère biologique. Une attente qui l'a conduit à imaginer le pire. "J'avais besoin de savoir si j'étais un enfant issu du viol ou d'un inceste", confie-t-il.

"Je ne pouvais pas imaginer pire scénario"

Sa rencontre avec sa mère, au début des années 2000 a été très violente. "Je ne pouvais pas imaginer pire scénario". Sans crier gare, celle qui est la génitrice de Vincent Lagaf' lui "demande de quitter les lieux tout de suite". Il vivra cette rencontre comme un "second abandon". 

Déterminé, il la rappellera. "Madame, ne raccrochez pas. Vous m'avez chassé de chez vous. Avant que vous raccrochiez, je veux vous dire : je suis né le 30 octobre 1959, je m'appelais Franck". S'ensuivra une seconde rencontre où il apprendra que son père biologique - le patron de sa mère à l'époque, marié et père de deux enfants - a tenté de faire avorter sa mère. Aujourd'hui, Vincent Lagaf' - alias Vincent (Franck) Rouïl - le surnomme encore : "ce sale con".