La chronique de Laurent Gerra du 2 mars 2021
Ce mardi, Laurent Gerra a imité l'ancien président Nicolas Sarkozy et le ministre de la Santé Olivier Véran.

L'ex-président de la République Nicolas Sarkozy a été reconnu coupable de corruption et de trafic d’influence dans l’affaire des "écoutes". Il écope d’une peine de trois ans de prison dont un ferme.
"Alors on parle de moi ?, demande-t-il. Vous êtes formidables, vous autres les journalistes. Vous êtes comme les juges, vous ne pouvez pas vous passer de moi. J’étais content hier d’aller au tribunal. En ce moment, on pédale dans la marmelade de confinement avec des morceaux de couvre-feu dedans… Alors quand on a une occasion de sortir de chez soi, on est content. Et puis, les théâtres sont fermés, ça m’a fait du bien d’aller voir des comiques sur scène !"
Les comiques en question, ce sont les juges. "Oui, les juges… Toujours le mot pour rire… Et puis franchement, rien que le nom, 'L’affaire Paul Bismuth', on dirait une pièce de boulevard de Gredy et Barillet avec Jean Poiret dans le rôle-titre et Maria Pacôme dans celui de madame Bismuth… 'Paul Bismuth', enfin c’est pas sérieux… Est-ce que vous croyez sincèrement que j’aurais choisi un pseudo aussi tarte ? Et pourquoi pas Jean-Pierre Trucmuche pendant qu’on y est !"
La peine de trois ans de prison semble lourde, mais l'ancien président relativise : "La juge, elle a dit comme quoi que je pourrai faire ma peine à la maison avec un joli bracelet électronique à la cheville. J’ai déjà choisi mon modèle chez Rolex… Parce que comme il a dit mon ami Balkany, si t’as pas ton bracelet électronique à plus de 50 ans, c’est que t’as raté ta vie !"